19 octobre 2018

humour dans le carré par Donec 18 octobre 2018

Forcer le destin


Bonjour la compagnie,

Echapper à la Grande Faucheuse tient souvent du hasard, mais parfois aussi de l’intelligence et de l’observation, en voici deux exemples.



Le matelot LUX était un mauvais sujet. Solide gaillard, il ne manquait jamais d’aller chercher pouilles à tout gradé passant à sa portée. Ni les sakos, ni la patrouille maritime ne lui faisaient peur. Dès qu’une occasion se présentait il honorait Bacchus. En 1939 il embarqua sur le croiseur mouilleur de mines « Pluton ». Le 13 septembre notre matelot ayant eu la veille un problème relationnel avec la gendarmerie maritime purgeait quelques heures de chibi dans une cellule de la prison du port. A 10 : 40 exactement une mine située entre le mât et la cheminée arrière du « Pluton » explose entraînant la mise à feu de toutes les autres mines et détruisant le bâtiment. Il y aura plus de 200 morts et une centaine de blessés. La mauvaise conduite de LUX lui a sauvé la vie. Voilà un bel exemple de chance insolente.

En 1943 le sculpteur américain Alexandre Calder et sa femme sonnent à la porte du docteur Petiot, 21 rue Lesueur dans le XVIème arrondissement de Paris. Madame Calder est médecin, elle est aussi américaine et juive, deux raisons de quitter Paris occupé. Grâce à ses relations, Petiot se fait fort de procurer au couple de faux passeports et un passage pour l’Amérique du Sud. Comme aux autres candidats au départ, il conseille de coudre devises et bijoux dans la doublure des vêtements et de n’emporter qu’un léger bagage. Au jour dit, le couple n’aura qu’à se présenter à son cabinet, Petiot se charge du reste. C’est alors que le docteur s’absente pour aller chercher des formulaires à remplir.



Madame Calder se lève d’un bond, « Fuyons au plus vite, » dit-elle à son mari qui n’en voit pas l’utilité. Tout ne se présente t-il pas pour le mieux ?
Sur le trottoir elle rappelle à son mari que Petiot se prétend chirurgien. Alexandre a-t-il fait attention à ses ongles. Ils sont noirs de crasse. Jamais un chirurgien ne se négligerait à ce point, même s’il n’exerce plus, explique t’elle.

A cette date, vingt-sept personnes toutes candidates au départ avaient été dépouillées de leurs biens dissimulés dans leurs vêtements. Les victimes avaient été préalablement assassinées dans le cabinet de la rue Lesueur et incinérées par le prétendu chirurgien dans son poêle à charbon.

Voilà un bel exemple de prémonition et d’observation intelligente.

A la semaine prochaine

Donec

CRASH d'un NH90 de l'ALAT sur le pont du BPC DIXMUDE

CRASH d'un NH90 de l'ALAT sur le pont du BPC DIXMUDE



Quatre blessés, dont un grièvement. C’est le bilan d’un accident d’hélicoptère qui s’est produit mercredi vers 22H30, au large de Dunkerque, à bord du bâtiment de projection et de commandement Dixmude, de la Marine nationale. L’appareil impliqué est un Caïman de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), qui s’est pour une raison encore inconnue abîmé sur le pont d’envol du BPC au moment de son décollage. L’équipage de l’hélicoptère a pu évacuer...

Le BPC Dixmude était en phase d’entraînement et en transit vers la Norvège, pour participer à l’exercice de l’OTAN Trident Juncture, un des plus important organisé par les alliés depuis longtemps, avec la participation de 45 000 militaires, quelque 130 aéronefs et 60 navires.




The helicopter of 1er RHC crashed on the flight deck during an exercise of touch and go on take off. Four sailors on the flight deck were injured, one was severely injured. The most seriously injured sailor was airlifted to Percy hospital of Clamart near Paris. 



The helicopter crew was able to escape unharmed. The aircraft sustained significant damage with both rotors and cell damaged. The ship's flight deck was damaged. 



At the time of the accident, the meteorological conditions were a priori good (north wind of 10 knots, calm sea).

The accident occurred while the French navy vessel is to take part in NATO exercise "Trident Juncture 18".

merci à Bernard H.



Du 25 octobre au 7 novembre 2018, aura lieu l’exercice Trident Juncture 2018. Il se tiendra en Atlantique Nord, en Islande et en Norvège qui est la nation hôte. Les 29 pays de l’OTAN, la Finlande et la Suède y prendront part.
Au total, ce sont plus de 45 000 hommes, 10 000 véhicules, 150 aéronefs et 70 bâtiments de combat qui seront déployés, sous la direction de l’amiral James G. Foggo commandant le Joint Forces Command de Naples.
L'exercice a pour thème une intervention militaire dans le cadre de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui pose le principe de la défense collective. Cet exercice permettra de certifier les trois composantes qui assureront l’alerte de la NATO Response Force en 2019.


Focus sur les moyens de la Marine nationale qui sont engagés.
- le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude
- la Frégate multi-missions (FREMM) Bretagne
- la Frégte anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville
- le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme
- un Atlantique 2
- 1 Caïman Marine et 1 Alouette III embarqués sur la Bretagne et la Somme


La France engage dans cet exercice, pour un total de 3000 hommes, les moyens suivants :
  • un groupement tactique interarmes (3ème RIMa) 
  • un groupe de commandos de montagne (27ème BIM) 
  • un groupement terrestre embarqué (126ème RI) 
  • une compagnie de génie (19ème RG) 
  • le BPC Dixmude 
  • la FREMM Bretagne 
  • la FASM Latouche-Tréville 
  • le BCR Somme 
  • un Atlantique 2 
  • quatre Mirage 2000 (BA 115 Orange) 
  • hélicoptères : 1 sous-groupement aéromobilité (2 Tigre, 2 Caïman), 1 Super Puma, (BA 107 Villacoublay) + 1 NH90 et 1 AL III embarqués sur la Bretagne et la Somme 
  • deux escadrons et un état-major tactique (2ème RD) 
  • un détachement médical 
  • un détachement du service des essences des armées. 

Amers et Azimut 16 octobre 2018

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 16 octobre 2018

47 bâtiments   aéronefs   3 497 marins
Opération Chammal
FREMM Auvergne (mer Méditerranée) + Caïman Marine

Opération Corymbe
BPC Mistral (océan Atlantique) + Alouette III
PHM Cdt Ducuing (océan Atlantique)

CTF 150
FLF Courbet (océan Indien) + Panther

Déploiement longue durée
BSAH Rhône (océan Pacifique)
FREMM Bretagne (océan Atlantique) + Caïman Marine

Surveillance maritime
FLF Surcouf (océan Atlantique)
FS Ventôse (océan Atlantique) + Alouette III
PHM Cdt Bouan (mer Méditerranée)
PHM LV Le Hénaff (océan Atlantique)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
PSP Arago (océan Pacifique)
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
CMT Orion (mer Méditerranée)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
BPC Dixmude (océan Atlantique)
FASM Latouche-Tréville (océan Atlantique)
BSAH Loire (mer Méditerranée)
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Défense maritime du territoire
PSP Flamant (océan Atlantique)

Mission hydrographique
BH Laplace (océan Atlantique)
BH Lapérouse (océan Atlantique)
BH Borda (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT Céphée (océan Atlantique)
CMT Croix du Sud (océan Atlantique)

Opérations de police des pêches
BEGM Thétis (océan Atlantique)


365 jours par an, 24H sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des français.

SNLE 500e patrouille Sous-marins nucléaires lanceurs d'engins

SNLE 500e patrouille Sous-marins nucléaires lanceurs d'engins 



La ministre des Armées a visité la base des sous-marins nucléaire lanceur d'engins sur la presqu'île de Crozon, avant de se rendre à Landivisiau (Finistère).

Vice-Amiral Claude (2S) Arata devant un tube lance-torpille Redoutable photo JM Bergougniou
C’est notre indépendance, c’est notre autonomie », a dit Florence Parly, à propos de cette 500e patrouille qui fait « la confiance et la fierté de la France ».

Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE



Louant « l'esprit d'équipage », « à l’Île Longue, ce temple de la dissuasion », comme sous les mers, la ministre des Armées, s'est félicitée des « défis techniques, scientifiques, militaires et humains relevés » depuis 1972. 

Le Redoutable coursives photo JM Bergougniou

« Hier les Redoutable, aujourd’hui les Triomphant, demain, grâce à la loi de programmation militaire, la troisième génération de SNLE. Il nous faut nous dépasser, toujours, innover pour que le SNLE soit et demeure invulnérable, indétectable, inébranlable », a également déclaré Florence Parly.
Au moins une patrouille en permanence sous les mers
Le 21 mars 1972, le SNLE Le Redoutable revenait de sa première patrouille de dissuasion. Quelques mois après, en novembre, débutait la permanence à la mer de la dissuasion nucléaire. Elle n'a jamais été interrompue depuis: 365 jours par an et sept jours sur sept au moins un sous-marin nucléaire lanceur d'engin patrouille en toute discrétion sous les mers du globe.
Des femmes à bord

Chaque SNLE est armé de deux équipages composés de 110 marins âgé en moyenne d'une trentaine d'années. Depuis le printemps, des femmes composent également les équipages.

Le Redoutable photo JM Bergougniou

VA Claude Arata retrouve les coursives du Redoutable
photo JM Bergougniou

« Le pacha, qui ne partait de rien, a dû former un équipage, trouver les meilleurs cadres, les former à l’école atomique, écrire l’Histoire en démarrant d’une page blanche », se souvient Claude Arata, jeune lieutenant de vaisseau à l’époque (avant de finir amiral et d’avoir commandé l’Île Longue). C’est lui qui a « eu l’honneur » de lancer le réacteur nucléaire pour la première fois, et de l’arrêter, définitivement, au début des années 90.







sources :

https://www.ouest-france.fr/politique/defense/florence-parly-l-ile-longue-les-sous-marins-nucleaires-au-service-de-la-souverainete-de-la-france-6012890


https://www.letelegramme.fr/bretagne/mer/sous-marin-le-redoutable-les-anciens-racontent-29-03-2017-11453013.php#yGQY4PzSzxGEJ6zh.99




DLD FREMM BRETAGNE Détachement 33F 2018

DLD FREMM  BRETAGNE Détachement 33F New-York


la FREMM BRETAGNE continue son déploiement de longue durée avec début octobre 2018 une escale à New-York.




Un détachement de la 33F est embarqué sur la FREMM. TàD VSPID en date du 12 septembre 2018. La Flottille recrée le 8 décembre 2011 à l'arrivée des caïmans marine arme notamment les FREMM.



TàD VSPID 11287 en date du 12 septembre 2018



André Malraux DRASSM Ministère de la Culture recherches archéologiques subaquatiques sous-marines

André Malraux 


 Ce navire, doté des dernières technologies et respectueux de l'environnement, est destiné à servir de support de plongée humaine et robotisée pour des campagnes de protection des biens culturels maritimes français et de recherches en archéologie sous-marine (prospections, expertises, fouilles).

Le navire contribuera à la recherche scientifique et à "l'action de l'État en mer". 

Le navire contribuera à la recherche scientifique et à "l'action de l'État en mer".




Dans le cadre de l'application du code du Patrimoine, le DRASSM est chargé de mettre en œuvre, en métropole comme en outre-mer, la législation relative aux bien culturels maritimes (BCM) en liaison avec les administrations participant à l'action de l'État en mer (Préfectures maritimes, Direction des affaires maritimes, Douanes...). À ce titre, il inventorie, étudie, protège, conserve et met en valeur le patrimoine archéologique immergé de l'ensemble des eaux marines sous juridiction française.


Il assure une mission de conseil et de contrôle scientifique et technique sur les chantiers archéologiques sous-marins.Il contribue à la formation des archéologues plongeurs à la conduite de fouilles archéologiques : accueil sur les chantiers, ressources du pôle documentaire, co-suivi de masters...


Il gère les collections d'objets archéologiques issus du domaine public maritime et organise leur mise en dépôt auprès des musées.
Le domaine d'intervention du DRASSM est particulièrement vaste puisqu'il recouvre plus de 10 000 km de côtes, dont 5 533 pour la métropole et qu'il s'étend de plein droit depuis la ligne du rivage dite ligne de base, jusqu'à 24 milles des côtes, soit un peu plus de 44 km au large. 



L’application en droit interne des principes juridiques établis par la Convention UNESCO de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique - convention ratifiée le 7 février 2013 par la France - va en outre étendre le champ de compétence du DRASSM à l'intégralité de la zone économique exclusive française, soit plus de 11 millions de km² d'espace maritime 






















sources :


DLD BSAH RHÔNE San Francisco USA Octobre 2018

DLD BSAH RHÔNE San Francisco

Le BASH Rhône continue sa DLD et sa descente vers le sud. Il a quitté Vancouver et la base d'Esquimaux en Colombie Brittanique pour rejoindre San Francisco 




Flamme SAN FRANCISCO CA en date du 09 octobre 2018

Golden Bridge et baie de San Francisco photo Louis Flaux 


Flamme SAN FRANCISCO CA en date du 09 octobre 2018

L'île d'Alcatraz baie de San Francisco photo Louis Flaux 

Merci à P'tit Louis


15 octobre 2018

La Marine à Toulouse

La Marine à Toulouse



Quatre mois après la manifestation, je découvre la présence de la Marine nationale du vendredi 1er juin au dimanche 3 juin 2018. 

L'événement s'affiche en ville depuis plusieurs jours déjà : la marine nationale est en escale à Toulouse.
La ville rose a beau être un peu éloignée des côtes françaises, elle accueillera quand même des marins pendant trois jours à compter de ce vendredi 1er juin.

De nombreuses démonstrations sont prévues au bord de la Garonne au port Viguerie.
Le public pourra notamment découvrir les techniques de combat rapproché des fusiliers marins, le travail des équipes cynophiles de la gendarmerie maritime ou encore les gestes qui sauvent avec le bataillon des marins-pompiers de Marseille.

Pas de timbre à date cette année mais j'ai retrouvé celui de 1992




Lors d'une précédente visite de la marine nationale à Toulouse, en 2017, plus de 250 personnes avaient déposé un dossier de candidature permettant de recruter 125 marins originaires de Toulouse

et puis cette carte postale publicitaire plus ancienne de l'établissement Thierry Sigrand de Toulouse.





Les frères Thiery ouvrent en 1841 leur premier magasin de draps à Saint-Ghislain, sous l'enseigne Thiery frères. Le fils d'un des frères, nommé Eugène développe ensuite l'entreprise familiale en ouvrant de nombreux points de vente en France.

C'est le petit-fils des créateurs, Armand, qui donne son nom à l'enseigne en 1963. En 1968, la société s'associe avec les magasins Sigrand, et l'année suivante, l'enseigne devient Armand Thiery et Sigrand.

La crise du secteur textile dans les années 1970 pousse Armand et son fils Nicolas à céder leur entreprise en 1991 au groupe PPR, qui la revend en 1995 à Biderman qui la recède à la famille Deveaux
.

14 octobre 2018

Escales à l'Ile de Pâques

Escales à l'île de Pâques 


Un adhérent recherche la liste des bateaux de la Marine nationale ayant fait escale à l'Ile de Pâques.... depuis les temps les plus anciens.

contacter louis.haie@wanadoo.fr 

merci


12 octobre 2018

humour dans le carré par DONEC

grandeur et décadence d'une vedette de sauvetage


Salut la compagnie,

Vous connaissez tous le beau magazine que fut « Cols Bleus » qui traînait partout dans les postes ou dans les chambres et que nous feuilletions distraitement. Aujourd’hui les anciens numéros prennent une valeur exceptionnelle car ils racontent notre histoire.







Un ami m’ayant fait cadeau d’une collection des années 80 je les redécouvre avec délectation.



Dans le numéro 1678 du 3 octobre 1981, il y a tout juste 37 ans, un article que vous trouverez en pièce jointe s’intitule « une vedette de sauvetage pour le musée naval de Balaguier ». Il s’agissait de l’ancienne vedette de sauvetage en mer de Cannes « Notre Dame du Bon Port II » destinée à couler des jours heureux dans ce petit coin de paradis.



Malheureusement il n’en fut rien. La négligence coupable des responsables du musée et la ruine de la ville de La Seyne allaient précipiter la dégradation de cette belle machine. Voilà le résultat 30 ans plus tard (photo « Notre Dame du Bon Port »).



La ville de la Seyne, jadis florissante était tombée dans la débine après la fermeture des chantiers navals. Elle n’a pas su ou pu préserver son patrimoine.



Tout cela montre clairement qu’une économie vacillante et en déclin entraîne le malheur de tous. Ce ne sont pas les cris, les vociférations, les manifestations drapeaux en tête et les slogans comminatoires qui peuvent mettre fin à la chute.

Ce sont les sacrifices et les manches retroussées. Bref du sang, de la sueur et des larmes comme dirait le Vieux Lion.

Voilà ce que m’a inspiré cette pauvre embarcation aujourd’hui disparue.

A la semaine prochaine

Donec

RAPPEL : vous avez bien noté que samedi 13 (et non pas vendredi 12 comme annoncé précédemment ) nous nous retrouvons à la salle Neptune sur le port de Saint Jean Cap Ferrat à 17 :00 pour le vernissage de l’exposition "Trait d’Humour "notre rendez -vous avec les dessinateurs de presse. Mais sachez que tout le week-end vous pourrez nous rendre visite.

09 octobre 2018

Ban Quimper-Guengat Plogonnec Finistère Bretagne

BAN Quimper-Guengat 

La base aéronavale de Quimper-Guengat est une ancienne emprise de l'aéronautique navale située sur le territoire de Guengat, au nord-ouest de Quimper, en Bretagne. Elle se situait à proximité de la gare de Guengat, sur la ligne Quimper - Douarnenez, et disposait d'un embranchement particulier.


Créée le 1er juillet 1968, l'EPAN est devenu BAN Quimper le 1er janvier 1974 puis BAN Quimper-Guengat le 21 janvier 1976 et enfin BAN Quimper-Guengat et Entrepôt principal de l'AN en 19871.

En 1998, l'EPAN est transféré sur la BAN Lann-Bihoué et la BAN Quimper-Guengat est dissoute. 



Les bâtiments sont acquis par Quimper Communauté en 19992 qui transforme la BAN en zone d'activité (ZA de la Base). Les premières entreprises à s'y implanter, en 2000, sont les sociétés Imbretex [archive] (importation et la distribution de vêtements promotionnels et professionnels) et Sofidial [archive] (marquage sur vêtements — sérigraphie — broderie).






L'Entrepot principal (EPAN) a été créé le 1er Juillet 1968 par l'OPE Emile Le Bris, 1er commandant jusqu'en 10/11/ 1970. Devenue BAN Quimper le 1er Janvier 1974, la base est commandée par l'OPE Ferrec, jusqu'au 1er Aôut 1975. Elle prend le nom deBAN Quimper-Guengat le 21 Janvier 1976 (OCE Raoul Golfier), puis et enfin, BAN Quimper-Guengat et Entrepot principal de l'AN en 1987 (OCE Bichat puis CF(S) Mabic). Le commandant est alors placé sous une double tutelle: D'une part; l'Aéro régionale, autorité organique et le Saman, autorité fonctionnelle et opérationnelle. Le CF(S) Jean Kermonnach, (comme ses successeurs) exerce son autorité et ses responsablités sur les 2 entités, BAN et EPAN du 7/9/89 au 13/9/91. Il est nommé par arêté ministériel; il a les pouvoirs de Chef de Corps.

Durant cette période, le CV Bernaudin commande l'aéronautique navale en région martime atlantique tandis que le SAMAN est commandé par le CV André puis le CV Abautret, alors que le CA Deramond commande le Service Central Aéro et que l'ITAN(inspecteur technique de l'AN) est le CA André-déjà cité plus haut-.








Les hommes fixés sur leur avenir Il y a un an, le personnel civil de la base aéronavale de Quimper-Guengat se mettait en grève. Un mouvement né de l'inquiétude face au déménagement de la BAN à Lann-Bihoué. Le 1er janvier 1999, la base sera définitivement libérée par l'armée. Aujourd'hui, le personnel connaît sa future affectation. La base en revanche se cherche un repreneur. La restructuration de l'armée et la nécessaire modernisation de l'entrepôt, où est stocké du matériel militaire pour 10 bases, 45 navires et les porte-avions, a conduit au déménagement de la BAN de Guengat. Un nouvel entrepôt entre en construction à Lann Bihoué. La base compte 200 personnes, dont 46 civils et une quarantaine d'appelés. La suppression du service militaire la touche donc aussi. Fin des incertitudes pour les civils Néanmoins, le commandant de la base a atteint son premier objectif : tout le personnel est fixé sur son avenir. Neuf civils ont déjà quitté la base : départ en retraite, mutation dans d'autres établissements militaires de la région (Lanvéoc, école navale). D'autres suivront la structure à Lorient, dont 19 des 28 employés de l'entrepôt. Pour remplacer les appelés, neuf personnes ont été recrutées : parmi le personnel de la construction navale de Brest, Lorient, Cherbourg, de l'hôpital des armées de Brest... 



Ce nouveau personnel sera en formation jusqu'à l'été 1998. Le personnel militaire connaîtra lui sa future affectation d'ici la fin de semaine. Le site libéré fin octobre 1998 Le calendrier du déménagement est bouclé. Dans l'entrepôt, le stockage se rationnalise pour que le système automatique de gestion soit immédiatement opérationnel à Lorient. « Toute pièce doit pouvoir être immédiatement disponible. Au cours du déménagement, seul un délai de 24 h pourra être toléré » explique le commandant de la base, le capitaine de frégate Le Texier. La première tranche du nouvel entrepôt de 11.000 m2 sera livrée en juillet 1998. Une partie du personnel déménagera en avril pour préparer le terrain à Lorient. Le 30 octobre 1998, le ministère de la Défense ne sera plus propriétaire de la base de Guengat. Pendant les deux derniers mois de 1998, le site sera « nettoyé » : le pylône radio démonté, la chaufferie dégazée, la station d'épuration neutralisée... sauf si un repreneur est intéressé par ces installations. La MRAI (Mission pour la Réalisation des Actifs Immobiliers) a en charge la vente du site de Guengat. 12 hectares, un entrepôt de 12.000 m2, des ateliers, trois villas, des bâtiments de restauration, casernement... Le tout estimé à 19 MF, mais cessible par lots. « Une quinzaine de visites ont déjà été organisées pour des entreprises et des institutions » explique le capitaine de frégate Le Texier. Il ne voudrait pas laisser une base vide. L'impact du départ de la base n'est pas énorme pour la petite commune de Guengat. Même si elle perdra une partie de ses dotations financières, proportionnelles au nombre d'habitants. Cependant, la perspective de 12 hectares à l'abandon inquiète aussi Yves Dagorn, le maire de Guengat. Le capitaine de frégate Le Texier, commandant de la base aéronavale de Quimper-Guengat, a déjà accueilli une quinzaine de visites pour la reprise du site.

sources  : Anciens Cols bleus 

https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19970909&article=2566086&type=ar
http://www.anciens-cols-bleus.net/t11992p20-divers-b-a-n-ban-quimper-guengat-ou-gwengat#600218

http://envelopmer.blogspot.com/2013/12/base-aeronautique-navale-de-quimper.html

08 octobre 2018

Toulon gardiennage d'armistice Torpilleur le SIROCO Amiral Reboul H. Berlioz

Toulon la Marine et le gardiennage d'armistice 1940 - 1944


C'est un courrier interne du service local des oeuvres de la Marine adressé au SIROCO qui va nous servir de fil conducteur . Au verso un cachet du contre amiral Reboul H.Berlioz chef du service local des oeuvres de la Marine à Toulon.

Mais avant nous reviendrons sur l'Armistice de juin 1940 et sur la convention d'armistice.



Carte postale allemande signature de l'armistice à Rhetondes à droite la délégation française


Carte postale allemande Hitler à Rhetondes 


 L’armistice entra en vigueur le 25 juin. (…) L’article 8 de la convention d’armistice stipulait que «  la flotte de guerre française serait rassemblée dans des ports à déterminer et devrait être démobilisée et désarmée sous le contrôle de l’Allemagne et de l’Italie  ». Hitler n’avait pas osé exiger que la Flotte lui soit livrée, la France vaincue ne l’aurait d’ailleurs pas accepté.

le Torpilleur SIROCO qui sera sabordé quai Noël  à Toulon 
CONVENTION D’ARMISTICE ENTRE LA FRANCE ET L’ALLEMAGNE


M. le colonel-général Keitel chef du Haut Commandement de l’armée allemande, mandaté par le Führer du Reich allemand et commandant suprême des Forces armées allemandes, d’une part, et 
M. le général d’armée Huntzinger (en képi troisième en partant du bas), M. L’ambassadeur de France Léon Noël (en civil deuxième en partant du bas),
M. le vice-amiral Leluc  (en casquette quatrième en partant du bas)

et M. le général d’aviation Bergeret (premier en partant du bas),

Mandatés par le gouvernement français et munis des pleins pouvoirs, d’autres part, ont convenu de la Convention d’armistice suivante :

Article premier.- Le gouvernement français ordonne la cessation des hostilités contre le Reich allemand, sur le territoire français, comme sur les possessions coloniales, protectorats et territoires sous mandat et sur les mers. Il ordonne que les troupes françaises déjà encerclées par les troupes allemandes déposent immédiatement les armes.
Art.2.- Pour assurer les intérêts du Reich allemand, le territoire français situé au nord et à l’ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée sera occupé par les troupes allemandes. Les territoires qui ne sont pas encore aux mains des troupes allemandes seront immédiatement occupés après la conclusion de la présente convention.

Propagande de Vichy - Secrétariat général de la jeunesse - 

Art.3.- Dans les régions françaises occupées, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le gouvernement français s’engage à faciliter par tous les moyens les réglementations et l’exercice de ces droits ainsi que l’exécution avec le concours de l’administration française. Le gouvernement français invitera immédiatement toutes les autorités et tous les services administratifs français du territoire occupé à se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d’une manière correcte.
Le gouvernement allemand a l’intention de réduire au strict minimum l’occupation de la côte occidentale après la cessation des hostilités avec l’Angleterre. Le gouvernement français est libre de choisir son siège dans le territoire non occupé ou, s’il le désire, de le transférer à Paris. Dans ce dernier cas, le gouvernement allemand s’engage à accorder toutes les facilités nécessaires au gouvernement et à ses services administratifs centraux afin qu’il soit en mesure d’administrer de Paris les territoires occupés et non occupés.




Art.4.- Les forces françaises sur terre, sur mer et dans les airs devront être démobilisées et désarmées dans un délai encore à déterminer. Sont exemptes de ces obligations les troupes nécessaires au maintien de l’ordre intérieur. Leur importance et leur armement seront déterminés respectivement par l’Allemagne et par l’Italie.
Les forces armées françaises stationnées dans les régions qui devront être occupées par l’Allemagne seront rapidement transportées en territoire non occupé et seront démobilisées. Avant leur repli en territoire non occupé ces troupes déposeront leurs armes et leur matériel aux endroits où elles se trouvent au moment de l’entrée en vigueur de la présente convention. Elles seront responsables de la remise régulière du matériel et des armes aux troupes allemandes.
Art.5.- Comme garantie de la stricte observation des conditions de l’armistice, il pourra être exigé que toutes les pièces d’artillerie, les chars de combat, les engins antichars, les avions militaires, les canons de la DCA, les armes d’infanterie, tous les moyens de traction et les munitions des unités de l’armée française engagées contre l’Allemagne soient livrés en bon état. La commission allemande d’armistice décidera de l’étendue de ces livraisons. Il peut être renoncé à la livraison d’avions militaires si tous les avions encore en possession des armées françaises sont désarmés et mis en sécurité sous le contrôle allemand.


Art.6.- Les armes, munitions et matériel de guerre de toute espèce restant en territoire français non occupé - dans la mesure où ceux-ci n’auront été laissés à la disposition du gouvernement français pour l’armement des unités françaises autorisées – devront être entreposés ou mis en sécurité respectivement sous contrôle allemand ou sous contrôle italien. Le Haut Commandement allemand se réserve le droit d’ordonner à cet effet toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’usage abusif de ce matériel. La fabrication de nouveau matériel de guerre en territoire non occupé devra cesser immédiatement.





Propagande de Vichy - Secrétariat général de la jeunesse - 

Travail du fer à l'enclume et au marteau


Art.7. – Toutes les fortifications terrestres et côtières, avec leurs armes, munitions et équipements, les stocks et les installations de toute origine se trouvant dans les régions à occuper devront être livrés en bon état. Devront être remis, en outre, les plans de ces fortifications ainsi que les plans de celles déjà prises par les troupes allemandes. Tous les détails sur les emplacements minés, les barrages de mines, les fusils à retardement, les barrages chimiques, etc., sont à remettre au Haut Commandement allemand. Ces obstacles devront être enlevés par les forces françaises sur la demande des autorités allemandes.

Art.8.- La flotte de guerre française - à l’exception de la partie qui est laissée à la disposition du gouvernement français pour la sauvegarde de ses intérêts dans l’empire colonial - sera rassemblée dans des ports à déterminer et devra être démobilisée et désarmée sous le contrôle respectif de l’Allemagne et de l’Italie. La désignation de ces ports sera faite d’après les ports d’attache des navires en temps de paix. Le gouvernement allemand déclare solennellement au gouvernement français qu’il n’a pas l’intention d’utiliser pendant la guerre, à ses propres fins, la flotte de guerre française stationnée dans les ports sous contrôle allemand, sauf les unités nécessaires à la surveillance des côtes et au dragage des mines.
Il déclare en outre solennellement et formellement qu’il n’a pas l’intention de formuler de revendications à l’égard de la flotte de guerre française lors de la conclusion de la paix. Exception faite de la partie de la flotte de guerre française à déterminer qui sera affectée à la sauvegarde des intérêts français dans l’empire colonial, tous les navires de guerre se trouvant en dehors des eaux territoriales françaises devront être rappelés en France.




Art.9.- Le haut Commandement français devra fournir au Haut Commandement allemand des indications précises sur toutes les mines posées par la France, ainsi que tous les barrages de mines dans les ports et en avant des côtes ainsi que sur les installations militaires de défense et de protection. Le dragage des barrages de mines devra être effectué par les forces françaises dans la mesure où le Haut Commandement allemand l’exigera.

Art.10.- Le gouvernement français s’engage à n’entreprendre à l’avenir aucune action hostile contre le Reich allemand avec aucune partie des forces armées qui lui restent ni d’aucune autre manière.
Le gouvernement français empêchera également les membres des forces armées françaises de quitter le territoire français et veillera à ce que ni des armes ni des équipements quelconques, ni navires, avions, etc., ne soient transférés en Angleterre ou à l’étranger.
Le gouvernement français interdira aux ressortissants français de combattre contre l’Allemagne au service d’Etats avec lesquels l’Allemagne se trouve encore en guerre. Les ressortissants français qui ne se conformeraient pas à cette prescription seront traités par les troupes allemandes comme francs- tireurs.




Art.11.- Jusqu’à nouvel ordre, il sera interdit aux navires de commerce français de tous genre, y compris les bâtiments de cabotage et les bâtiments de port, se trouvant sous le contrôle français, de sortir des ports. La reprise du trafic commercial est subordonnée à l’autorisation préalable respective du gouvernement allemand ou du gouvernement italien.
Les navires de commerce français se trouvant en dehors des ports français seront rappelés en France par le gouvernement français et, si cela est possible, ils seront dirigés sur des ports neutres.
Tous les navires de commerce allemands arraisonnés se trouvant dans les ports français seront rendus en bon état, si la demande en est faite.
Art.12.- Une interdiction de décollage à l’égard de tous les avions se trouvant sur le territoire français sera prononcée immédiatement. Tout avion décollant sans autorisation préalable allemande sera considéré par l’aviation militaire allemande comme un avion ennemi et sera traité comme tel.

Les aérodromes et les installations terrestres de l’aviation militaire en territoire non occupé seront placés respectivement sous le contrôle allemand ou italien. Il peut être exigé qu’on les rende inutilisables. Le gouvernement français est tenu de mettre à la disposition des autorités allemandes tous les avions étrangers se trouvant en territoire non occupé ou de les empêcher de poursuivre leur route. Ces avions devront être livrés aux autorités allemandes.





Art.13.- Le gouvernement français s’engage à veiller à ce que, dans les territoires à occuper par les troupes allemandes, toutes les installations, tous les établissements et stocks militaires soient remis intacts aux troupes allemandes. Il devra en outre veiller à ce que les ports, les entreprises industrielles et les chantiers navales restent dans l’état dans lequel ils se trouvent actuellement et à ce qu’ils ne soient endommagés d’aucune façon ni détruits. Il en est de même pour les moyens et voies de communication de toute nature, notamment en ce qui concerne les voies ferrées, les routes et voies navigables, l’ensemble des réseaux télégraphiques et téléphoniques ainsi que les installations d’indication de navigabilité et de balisage des côtes. En outre, le gouvernement français s’engage, sur l’ordre du Haut Commandement allemand, à procéder à tous les travaux de remise en état nécessaires.
Le gouvernement français veillera à ce que, sur le territoire occupé, soient disponibles le personnel spécialisé nécessaire et la quantité de matériel roulant de chemins de fer et autres moyens de communication correspondant aux conditions normales du temps de paix.


Art.14.- Tous les postes émetteurs de TSF se trouvant en territoire français doivent cesser sur-le- champ leurs émissions. La reprise des transmissions par TSF dans la partie du territoire non occupé sera soumise à une réglementation spéciale.
Art.15.-Le gouvernement français s’engage à effectuer le transport en transit des marchandises entre le Reich allemand et l’Italie, à travers le territoire non occupé dans la mesure requise par le gouvernement allemand.
Art.16.- Le gouvernement procédera au rapatriement de la population dans les territoires occupés, d’accords avec les services allemands compétents.


Art.17.- Le gouvernement français s’engage à empêcher tout transfert de valeurs à caractère économique et de stocks du territoire à occuper par les troupes allemandes dans le territoire non occupé ou à l’étranger. Il ne pourra être disposé de ces valeurs et stocks se trouvant en territoire occupé qu’en accord avec le gouvernement allemand, étant entendu que le gouvernement du Reich tiendra compte de ce qui est nécessaire à la vie des populations des territoires non occupés.
Art.18.- Les frais d’entretien des troupes d’occupation allemandes sur le territoire français seront à la charge du gouvernement français.




Art.19.- Tous les prisonniers de guerre et prisonniers civils allemands, y compris les prévenus qui ont été arrêté et condamnés pour des actes commis en faveur du Reich allemand, doivent être remis sans délais aux troupes allemandes.
Le gouvernement français est tenu de livrer sur demande tous les ressortissants allemands désignés par le gouvernement du Reich et qui se trouvent en France, de même que dans les possessions françaises, les colonies, les territoires sous protectorat et sous mandat.
Le gouvernement français s’engage à empêcher le transfert de prisonniers de guerre ou de prisonniers civils allemands de France dans les possessions françaises ou bien à l’étranger. Pour tout ce qui
concerne les prisonniers déjà transférés hors de France, de même que les prisonniers de guerre allemands malades, inévacuables ou blessés, les listes exactes portant désignation de l’endroit de leur séjour doivent être présentées. Le Haut Commandement allemand s’occupera des prisonniers de guerre allemands : malades ou blessés.


Art.20.- Les membres des forces armées françaises qui sont prisonniers de guerre de l’armée allemande resteront prisonniers de guerre jusqu’à la conclusion de la paix.


Art.21.- Le gouvernement français est responsable de la bonne conservation de tous les objets et valeurs en bon état ou tenus à la disposition de l’Allemagne et stipulés dans la présente convention. Tout transfert à l’étranger est interdit. Le gouvernement français est responsable de toutes les actions contraires à la présente convention.
Art.22.- Une commission d’armistice allemande agissant sous le contrôle du Haut Commandement allemand réglera et contrôlera l’exécution de la convention d’armistice. La commission d’armistice est en outre appelée à assurer la concordance nécessaire de cette convention avec la convention d’armistice italo-française. Le gouvernement français constituera au siège de la convention d’armistice allemande une délégation chargée de représenter les intérêts et de recevoir les ordres d’exécution de la commission allemande d’armistice.




Art.23.- Cette convention d’armistice entrera en vigueur dès que le gouvernement français sera également arrivé avec le gouvernement italien à un accord relatif à la cessations des hostilités. La cessation des hostilit és aura lieu 6 h après que le gouvernement italien aura annoncé au gouvernement du Reich la conclusion de cet accord.
Le gouvernement du Reich fera connaître par radio ce moment au gouvernement français.
Art.24.- La présente convention d’armistice est valable jusqu’à la conclusion du traité de paix. Elle peut être dénoncée à tout moment pour prendre fin immédiatement par le gouvernement allemand si le gouvernement français ne remplit pas ses obligations par lui assumées dans la présente convention.
La présente convention d’armistice a été signée le 22 juin 1940 à 18 h 50, heure d’été allemande, dans la forêt de Compiègne.
Signé : Général Keitel, Général Huntziger.

Suivant la Note 1776 FMF 3 / SECA du 09/09/1940, 

les effectifs ds bâtiments en gardiennage d'armistice étaient fixés comme suit : contre-torpilleurs 45 hommes, torpilleurs 35 homme, avisos 20 hommes, sous-marins de 1500 tonnes 20 hommes, autres sous-marins 18 hommes.

La démobilisation de l'armée a causé une très vive émotion et une pénible impression d'humiliation qu'est venue accroître l'occupation de Toulon et le sabordage de la flotte


En ce qui concerne la radio, le Préfet des Bouches-du-Rhône déplore que le soir même du jour où la flotte de Toulon s'enfonçait dans la mer, les postes d'Etat de radiodiffusion aient donné des concerts de musique gaie.
Cette désaffection du public à l'égard de la radiodiffusion nationale suffirait, à elle seule, à expliquer le succès des émissions étrangères, celles de Sottens, notamment, en qui l'opinion estime trouver la rapidité et l'impartialité d'information dont elle est impatiente.
Les navires concentrés à Toulon appartenaient à deux ensembles différents : d'une part la flotte de haute mer, sous les ordres de l'amiral Jean de Laborde, qui formait une escadre intacte et moderne (38 bâtiments) dont le tonnage correspondait au quart des navires de guerre français encore à flot, et d'autre part, une flotte hétéroclite, commandée par l'amiral Marquis, de 135 bâtiments dont des navires de guerre en « gardiennage d'armistice » ou en réparations. Le 11 novembre, l'amiral Auphan avait donné l'ordre aux deux amiraux de Toulon de : « 1°) s'opposer, sans effusion de sang, à l'entrée des troupes étrangères dans les établissements, bases aériennes, ouvrages de la Marine ; 2°) s'opposer de même à l'entrée des troupes étrangères à bord des bâtiments de la flotte ; par des négociations locales, s'efforcer d'arriver à un accord ; 3°) en cas d'impossibilité, saborder les bâtiments ». C'est cette dernière solution qui fut appliquée, dans la nuit du 26 au 27 novembre, Marquis et Laborde ayant appris que les Allemands étaient sur le point de tenter un coup de main sur la flotte.




Le secrétaire général aux Affaires étrangères, Rochat, avait reçu, pour être transmise à Pétain, une lettre de Hitler (diffusée en même temps qu'un message de Hitler aux Français par Radio-Paris, le 11 novembre, et publiée dans la presse, deux jours plus tard) annonçant l'entrée des troupes allemandes en zone sud. 


Dans cette lettre, Hitler déclarait que le Reich allemand n'avait pas profité, à la signature de l'armistice, de la faiblesse de la France pour se livrer à des extensions, mais qu'il s'était contenté « d'exiger uniquement ce qu'en pareille occurrence un vainqueur est contraint d'exiger, notamment de voir ses succès bien assurés, en d'autres termes d'obtenir la garantie que l'armistice ne soit pas un épisode passager, mais la conclusion effective de la guerre ». Estimant que les « prochains objectifs de l'invasion anglo-américaine sont la Corse et le Midi de la France », Hitler remettait en cause les « prémisses et les bases de la convention d'armistice sans que la faute puisse en être imputée à l'Allemagne et à l'Italie » et se déclarait « forcé » de « donner ordre à ses troupes de traverser la France pour occuper la côte de la Méditerranée et de participer à la protection de la Corse », « contre l'agression imminente des forces armées anglo-américaines ». 


Cette entrée des troupes dans la zone sud « n'était pas dirigée » contre le Maréchal, ni contre le gouvernement français et son administration, ni même « contre tous ces Français qui désirent la paix ». L'action du général Giraud était explicitement visée : « C'est surtout la conduite d'un général français qui m'a amené à agir ainsi. Celui-ci, au cours de sa captivité, avait simulé une maladie et, de ce chef, il lui avait été accordé certaines facilités, dont il a profité pour s'évader. A l'encontre de l'assurance qui m'a été donnée de son engagement d'honneur envers vous, monsieur le Maréchal, il s'est décidé, non seulement à combattre désormais contre l'Allemagne au service des puissances anglo-saxonnes, auteurs de l'agression, mais même contre son propre pays » (Le Temps, 13 novembre 1942).












L'Amiral Reboul est né le 8 mars 1889 à GRENOBLE (Isère) - Il est décédé le 30 novembre 1954 à PARIS Vème (Seine).

Entre dans la Marine en 1907

Aspirant le 5 octobre 1910; port TOULON.

Au 1er janvier 1911, sur le croiseur cuirassé "DUPLEIX", Division navale de l'Extrême-Orient (Cdt Roger MORIN de la RIVIÈRE).

Au 1er janvier 1912, sur le croiseur cuirassé "DUPLEIX", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Edouard VERGOS).

Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1912.

Au 1er janvier 1914, Second sur le torpilleur "BOMBARDE", 3ème Escadrille, 2ème Escadre légère (Cdt André BATSALE).

En 1917, Second sur le cargo "CIRCÉ", cet Officier est cité à l'ordre de l'Armée navale : "Officier aussi distingué par son caractère que par sa valeur professionnelle. Officier en second du CIRCE lors de l'attaque réussie par ce sous-marin d'un sous-marin ennemi."


Lieutenant de vaisseau le 21 juin 1917.

Au 1er janvier 1918, port TOULON.

Suivant décision du Tribunal départemental de l'Isère en date du 1er juillet 1919, le patronyme REBOUL est modifié en REBOUL-HECTOR-BERLIOZ.

Croix de Guerre.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 juin 1920.

Au 1er janvier 1921, sur le croiseur cuirassé "JURIEN-DE-LA-GRAVIÈRE", chargé de l'information auprès du Contre-amiral Charles MORNET, Commandant la Division de SYRIE.

Officier breveté de l'École Supérieure de la Marine, promotion 1924.

Capitaine de corvette le 11 juin 1925.

Le 1er février 1927, Commandant le torpilleur "BOURRASQUE".

Capitaine de frégate le 8 mars 1929.

Officier de la Légion d'Honneur le 1er juillet 1931.

Au 1er janvier 1932, port TOULON.


(12/36) Mathieu Reboul-Hector-Berlioz (1889) commandant le Vauban et de la 7e division OTL contre-amiral 12/41



http://www.ihtp.cnrs.fr/prefets/fr/content/synthèse-zone-libre-novembre-1942-mi

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_reboul_georges.htm

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