14 septembre 2018

L'ASTROLABE première mission à Saint-Paul Amsterdam 14 juillet 2007

L'ASTROLABE première mission à Saint-Paul Amsterdam 14 juillet 2007




L'ASTROLABE a terminé son tour des îles australe par Amsterdam Martin de Viviès. Arrivé selon le TàD SPID le 13 juillet et TàD Saint-Paul AMS le 14 juillet.
Merci au gérant pour avoir travaillé un jour férié 







Sources :

TAAF District Amsterdam


https://envelopmer.blogspot.com/2018/09/le-14-juillet-2018-amsterdam-lastrolabe.html?spref=fb

PREMIÈRE MISSION DANS LES ÎLES AUSTRALES POUR LE PATROUILLEUR POLAIRE L’ASTROLABE Kerguelen 8 juillet 2018 TAAF

1ère MISSION aux ÎLES AUSTRALES POUR PATROUILLEUR POLAIRE L’ASTROLABE Kerguelen 8 juillet 2018 TAAF 


TàD PAF du 8-7-2018 sur timbre L'Astrolabe à 1,30€
Pendant sa patrouille de surveillance des pêches dans les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, le renfort d’un prévisionniste météorologiste du Centre d’expertise METOC a été précieux pour optimiser les courtes fenêtres météo favorables pour passer à proximité de chacune des bases.



Quelques sacs de courrier ont ainsi été livrés par embarcation aux hivernants, sevrés de visites depuis le dernier passage du Marion Dufresne au mois d’avril. Les scientifiques, militaires et techniciens des bases ont pu, apercevoir la silhouette rouge caractéristique de L’Astrolabe. Celle-ci a abondamment inspiré le peintre Philippe Gloaguen, embarqué pendant la mission, et un livre est en préparation. 



Admis au service actif récemment, L’Astrolabe renforce désormais les frégates de surveillance Floréal et Nivôse dans la mission de patrouille en zone TAAF. Habitué des rudes climats antarctiques pour la mission logistique Antarctique en été, L’Astrolabeest dédié aux patrouilles dans les subantarctiques en hiver austral en remplacement de L’Albatros, désarmé en 2015.










Selon le TàD SPID 11260 L'Astrolabe s'est présenté devant Kerguelen le 7 juillet 2018, le TàD de PAF est apposé le 8 juillet 2018








13 septembre 2018

Cherchez l'erreur - préoblitéré - Unesco - Timbre de service - envoi en nombre usage utilisation

Cherchez l'erreur

cette enveloppe reçue ce matin...


code ROC 21048A La Valette du Var 11-09-18


1ère anomalie


Timbre préoblitéré de la série les mois de l'année 1985 avril à 4,23 f.

Vendus en grand nombre, ces timbres ne sont acceptés par l'administration postale émettrice que s'ils affranchissent un envoi en grand nombre et en un seul jour. C'est pour cette raison que certains des premiers timbres préoblitérés portaient la date du jour d'utilisation.

L'administration économise le temps destiné à l'oblitération ; parfois, elle accorde un prix préférentiel aux acheteurs de ces timbres.
Progressivement, ces timbres sont remplacés par des marques préimprimées sur les emballages des plis.
la lettre reçue est bien loin de remplir ces conditions... 


2e anomalie


Timbre de service 1 f. UNESCO 1976
Les timbres de service des organismes internationaux sont des timbres émis par les postes des pays où ces organismes ont leur siège. Ils servent à affranchir le courrier de ces organisations, uniquement s'il est posté au siège.
Cette dénomination est impropre, en effet ces timbres ne sont pas utilisés par ces organisations (elles utilisent d'autres moyens d'affranchissement, en particulier des machines à affranchir comme dans beaucoup d'entreprises). De plus, les particuliers - principalement des philatélistes - peuvent acheter (par correspondance ou dans les points philatélie), et même utiliser sur courrier ces timbres, avec des compléments en timbres-poste français éventuellement, à condition de poster dans les bureaux de poste dont dépendent ces organismes (Paris 7 pour l'UNESCO, Strasbourg pour le Conseil de l'Europe).

le code ROC 21048A correspond au centre de traitement du courrier de la Valette du Var... bien loin de la place Fontenoy à Paris 

En toute logique j'aurais dû être taxé...

L'ASTROLABE 1ère missions TAAF aux Iles australes CROZET 30 juin 2018

L'ASTROLABE 1ère missions TAAF aux Iles australes CROZET 30 juin 2018

Parti le 11 juin 2018 de son port base à Port-des-Galets (La Réunion), et mené par l’équipage B1, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a accosté à La Réunion le 20 juillet de retour de sa première mission de surveillance dans les îles australes du sud de l’océan Indien. Cette mission l’a conduit à Cap en Afrique du Sud, puis dans les zones économiques exclusives (ZEE) des trois districts austraux des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) : Crozet, Kerguelen et Amsterdam.
C'est bien sûr par Crozet que l'Astrolabe a entamé sa patrouille de surveillance inaugurale dans les Australes, initiant ainsi sa première rotation des trois districts subantarctiques.

Pendant sa patrouille de surveillance des pêches dans les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, le renfort d’un prévisionniste météorologiste du Centre d’expertise METOC a été précieux pour optimiser les courtes fenêtres météo favorables pour passer à proximité de chacune des bases.
Quelques sacs de courrier ont ainsi été livrés par embarcation aux hivernants, sevrés de visites depuis le dernier passage du Marion Dufresne au mois d’avril. Les scientifiques, militaires et techniciens des bases ont pu, apercevoir la silhouette rouge caractéristique de L’Astrolabe. Celle-ci a abondamment inspiré le peintre Philippe Gloaguen, embarqué pendant la mission, et un livre est en préparation.


L'Île de la Possession a ainsi eu l'honneur et le privilège d'accueillir la première escale du magnifique brise-glace rouge de la Marine Nationale, le 30 juin 2018. Nous avons eu le plaisir d'accueillir le Commandant de Frégate François Trystram et quinze membres d'équipage à Port Alfred puis sur la base Alfred Faure, alors que dix d'entre nous ont eu la chance de monter à bord. L'escale fut malheureusement perturbée par des conditions météorologiques venteuses, un épais brouillard le matin et une mer formée qui ont compliqué les manoeuvres. Mais si le passage de l'Astrolabe fut bref, il restera sans aucun doute comme un des souvenirs majeurs de la mission 55 de Crozet.



Météo : Vent de secteur NNO force 6-7 (80 km/h en rafale) le matin, mollissant en début d’après-midi (force 5) puis se renforçant à nouveau dans l’après-midi en passant OSO – force 6 (80 km/h en rafale). Mer agitée toute la journée. Ciel couvert le matin avec risque d’averses et épais brouillard en début de matinée, couvert avec risque d’averses l’après-midi.  




[08:00] Contact VHF avec la passerelle de l'Astrolabe. Le bâtiment arrive par le sud ouest de l'Île de la Possession et sera face à Port Alfred à l'heure prévue : 08:30. La base est en ébullition et l’équipe de Crozet présente sur la plage s'équipe pour les débarquements de passager.






[08:30] L'Astrolabe se présente au mouillage. Alors qu'il est à 1000 m à peine de la plage nous n'avons pas de contact visuel du fait du brouillard. La mer est agitée dans la Baie du Marin par ce vent de nord. Le Commandant décide de se représenter au mouillage vers 10:30, quand la visibilité sera meilleure.



[10:30] Le brouillard se lève enfin et nous voyons surgir la silhouette rouge de l'Astrolabe : c'est un beau moment, assez mystérieux. Une tentative de mouillage est annoncée pour 10:50 malgré les conditions de mer défavorables. Si elle échoue les opérations de débarquement se feront avec le navire en mouvement.





[10:50] Les ancres sont mouillées puis remontées après une vaine tentative compte tenu des conditions de vent et de houle qui chahutent ce haut navire. Malgré la menace d'une bande de brouillard épais, nous allons tenter les opérations de débarquement avec le bâtiment en mouvement. Heureusement nous sommes à l'heure de la marée haute : les opérations se feront par le wharf et non par beachage. Les conditions de mer sont par ailleurs très satisfaisantes dans la Crique du Navire (au fond de laquelle est située Port Alfred) bien à l'abri derrière la Pointe Seince. Après une longue attente dans le froid et sous la pluie nous allons enfin pouvoir accueillir nos visiteurs




[11:00] Cinq rotations vont se succéder jusqu’à 12:30. Nous réceptionnons d'abord la dépêche postale, puis accueillons le Commandant et son équipage. L'agent de la réserve prend en charge les visites de Port Alfred puis de la base pour nos hôtes, dont deux membres de la Fishery Police australienne. Dix personnes de la base ont par ailleurs le privilège de profiter des va-et-vient du zodiac pour monter à bord de l’Astrolabe.



[13:30] Après un bref passage à la Gérance Postale pour les plis philatéliques, nous déjeunons à la Vie-Com avec l’équipage débarqué. Pendant ce temps là, les membres de la base visite le bateau et font un petit tour au large de l'île. L'occasion de faire de belles photos pour ceux qui n'ont pas trop le mal de mer !

[14:30] Début des opérations de rembarquement par le wharf. Nous récupérons le personnel de la base monté à bord. Alors que nous nous apprêtons à envoyer un nouveau groupe à bord, un contact radio avec la passerelle nous informe que les conditions de mer se dégradent et que le vent fraichit. Les manoeuvres de zodiac deviennent périlleuses au large : nous décidons avec le Commandant d’annuler les échanges de personnel de l’après-midi. Dommage !
[16:00] Fin des opérations de rembarquement et dernière rotation du zodiac, alors que le ciel nous offre le magnifique spectacle d'un double arc-en-ciel dont un qui illumine le bateau, sous un léger crachin.


sources :

TAAF Crozet

http://ilescrozet.blogspot.com/2018/07/patrouille-inaugurale-de-lastrobale.html

Photos TAAF Crozet

Marine nationale Cols bleus 

http://www.colsbleus.fr/articles/10868



Le Marion Dufresne à Tromelin 5 septembre 2018 OP2-2018 TAAF Iles Eparses

Le Marion Dufresne à Tromelin 

5 septembre 2018 OP2-2018

Mercredi 5 septembre au matin, Tromelin nous apparaît dans sa minuscule surface de 1 km². Ce caillou s’appelait l’île aux Sables et suite au drame des oubliés Malgaches, le preux chevalier de Tromelin y laissa son empreinte de nom depuis 1722.

Sternes blanches © Michel Jeanney

Cette île fait partie de l archipel des Eparses et, si revendiquée par Maurice et Madagascar, elle est le signe de la souveraineté Française par une base où un détachement y est installé pendant des séjours de quelques mois. Tromelin est le paradis des oiseaux. Cinq espèces ont été dénombrées : les fous à pieds rouges et les fous masqués, les sternes blanches et les sternes fuligineuses, les noddibras. Ici pas de guerre des espèces et des espaces, chacun retrouvant son milieu adéquat. La piste pour les avions militaires, qui est au milieu de l’île, est le seul aléas en tant qu’oiseau de fer.





fous masqués  © Michel Jeanney
Ici, c’est aussi le paradis des tortues venant y pondre la nuit et laissant leurs traces de retour vers la mer. Idem pour les juvéniles qui, lors de leur éclosion émergente, se hâtent vers les flots ; un moment critique et vulnérable choisi par les prédateurs.La flore est essentiellement composée de veloutiers aux feuilles douces mais adaptées aux aléas climatiques.Les abords de cette île sont difficiles car battus par les vents et les ressacs et, si quelques morceaux de plage existent, les requins y seraient nombreux.Si pour le Marion Dufresne ce fut une halte de ravitaillement (logistique et personnel) ce fut pour nous, visiteurs témoins, un supplément opportun pour notre grande aventure australe. Merci.


fous à pieds rouges © Michel Jeanney


sources :

TAAF

http://www.taaf.fr/Journal-de-bord-du-Marion-Dufresne-OP2-2018


photos : © Michel Jeanney

Ecole des apprentis INDRET Loire atlantique canon arsenal DCAN ECAN

Ecole des apprentis INDRET

C'est un diplôme de certificat d'Etudes décerné par l'école des apprentis d'Indre (Loire-Atlantique) qui va nous servir de guide pour découvrir cet établissement

Le site industriel de Nantes-Indret est dédié à la propulsion des navires. Le centre de recherche technologique implanté sur la plateforme collaborative du Technocampus Ocean, lieu d'excellence et d'innovation, regroupe 200 collaborateurs de Naval Group qui mettent leur expertise (matériaux, hydrodynamique, …) au service des navires et des énergies marines renouvelables.


L'établissement d'Indret, situé sur la rive gauche de la Loire, à dix kilomètres en aval de Nantes, a fait partie de la Direction des Constructions Navales (D.C.N.) qui elle-même appartient à la Délégation Générale pour l'Armement (D.G.A.).


Cette importante entreprise, qui compte actuellement plus de 1 800 personnes (dans les années 1980), est liée depuis plus de deux siècles à la défense nationale. Créée en 1777, une fonderie de canons pour la Marine fonctionna jusqu'en 1827. Elle fut alors remplacée par une manufacture de machines à vapeur destinées aux bâtiments de la flotte. Cette activité, des premières machines de 160 chevaux à la technologie nucléaire actuelle, s'est perpétuée jusqu'à nos jours.







Vers 670-680, Hermeland, un prêtre originaire de Noyon dans le royaume de Neustrie, vient à Nantes pour fonder un monastère, selon le désir de Saint Pasquier, Évêque de la ville. Hermeland et ses moines descendent la Loire etchoisissent une île qu'ils décident d'appeler Antrum (qui deviendra Aindre puis Indre) pour bâtir leur monastère. Ils visitent également une petite île située en face. Ils la nomment Antricinium (qui deviendra Aindrette puis Indret). Cette île deviendra un lieu de retraite pour Saint Hermeland.





En 1420, un château existe. Il appartient au Duc de Bretagne qui y a unmétayer. L'île est vendue à Gilles de Condest, Chevalier, Sieur de la Mortrais en 1488. Un siècle plus tard, elle est donnée au Duc de Mercœur. Celui-ci fait
réparer le château qui tombait en ruines. En 1642, l'île appartient à Louis Duplessis, Chevalier, Sieur de la Genouville. Le Roi y faisait cependant déjà construire des vaisseaux. Le 31 décembre de cette même année, l'île est achetée par le Roi. Quelques années plus tard, en 1650, la terre et le château d'Indret sont donnés par Anne d'Autriche (mère de Louis XIV et régente) à Abraham Duquesne pour les services rendus devant Bordeaux l'insurgée pendant la Fronde. Il semble
cependant que l'État ait conservé la propriété de l'île. Duquesne n'en avait peut-être que la jouissance.








Arsenaux de la Marine. Année 1777. Fonderies de l'isle d'Indret. Plan de l'isle d'Indret et de partie du cours de la Rivière de Loire entre Boiscau, Rochebalu et la Basse Indre, sur lequel on a tracé et lavé d'une teinte jaune les ouvrages à faire pour établir un moulin à forer les canons qui doivent se fabriquer sur cette isle

En 1777, un marché est passé entre William- Wilkinson «habile fondeur anglais » et le Royaume pour la création d'une nouvelle fonderie de canons. Il« s'est engagé à former dans les environs de Nantes, un établissement pour fairecouler des canons et des mortiers de seconde fusion, et à procurer à nos ouvriers les connaissances nécessaires pour travailler avec succès d'après ces principes ».On peut s'interroger sur les raisons du choix de ce personnage anglais, sur la
nécessité d'une nouvelle fonderie de canons et sur le choix du lieu : Indret.





Les principales raisons du choix d'Indret semblent être :

- la facilité de transport avec la Loire,- les possibilités d'aménagement dans les prairies avoisinantes de champs dentirs pour les essais,- l'isolement,- la proximité de carrières pour fournir le sable de moulage.


En effet, Wilkinson introduit en France le moulage en sable étuvé qui remplace
le laborieux moulage de terre. Il installe également les deux premiers cubilots ayant fonctionnes dans le Pays. Les canons seront coulés pleins et en chute et
seront ensuite forés. Les principales constructions effectuées alors sont les suivantes :

- la fonderie (dite octogone),- des ateliers pour les forges et l'ajustage,- la transformation de l'Orangerie du château en menuiserie,- des hangars pour les moulages, des magasins à briques, des écuries...,- et une forerie hydraulique. Installée sur le petit bras de Loire, cette dernièrefonctionne grâce aux marées et à deux digues qui font une retenue d'eau.




sources :

Annales de Bretagne 


12 septembre 2018

Le 14 juillet 2018 à Amsterdam L'ASTROLABE TAAF District Amsterdam Saint-Paul

© Cyprien GRIOT

Le 14 juillet 2018 à Amsterdam L'ASTROLABE



Les hivernants de la 69e mission du district des îles Saint-Paul et Amsterdam se souviendront pour longtemps de ce 14 juillet particulier. En effet, vous avons eu la chance d’avoir ce jour-là la visite de l’Astrolabe, le navire de ravitaillement de nos camarades de Terre Adélie, mais également à présent navire de surveillance dans les eaux des districts austraux.











© Cyprien GRIOT





© Cyprien GRIOT

Pour sa première rotation australe, et sa première visite à Amsterdam, le Commandant TRYSTRAM et ses équipes, nous ont fait le plaisir de passer le jour de la fête nationale sur base. Entre deux visites de la base et de ses environs pour une partie du personnel du bord, et deux visites de l’Astrolabe pour l’ensemble des hivernants, nous avons pu tous ensemble célébrer la cérémonie du 14 juillet sous un soleil d’hiver radieux. De mémoire amstellodamoise, il n’y avait jamais eu autant de participants à une cérémonie sur le district.
© Mathias RÉGNIER


L’ensemble des hivernants remercie le commandant et son équipage pour leur visite, qui symbolise les nouvelles relations qui unissent à présent l’Astrolabe et les districts austraux. Nous leur souhaitons un bon retour à La Réunion et espérons les revoir très prochainement !


Sources :
http://saintpauletamsterdam.blogspot.com
Photos Cyprien Griot et Mathias Régnier

L'Astrolabe TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie départ R4 2024 28 février

L'Astrolabe TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie Du fait du climat et de l’expansion de la surface de la glace de mer bordant la côte ...