15 janvier 2017

Frégate FORBIN 4 janvier 2017 Chammal Task Force 50 TF IRAK HMS Ocean

Frégate FORBIN 4 janvier 2017




Déployée dans le golfe arabo-persique et intégrée à l’opération Chammal, la frégate de Défense aérienne Forbin a intégré la Task Force 50. En escorte du bâtiment amiral, le porte-hélicoptères britannique HMS Ocean, elle participe à la mission de défense aérienne et contribue à la surveillance et à la maîtrise de l’espace aérien au large de l’Irak.



A 25 nœuds sur les eaux turquoises du détroit d’Ormuz, la frégate de défense aérienne « Forbin » est contactée par le sémaphore omanais de Musandam. La visibilité n’est pas bonne mais les yeux des veilleurs reconnaissent presque sans les voir les amers remarquables de ce passage tout à la fois délicat et familier. Quelques heures plus tôt dans l’après-midi, le « Forbin » est passé sous le commandement tactique du commandant de la TF50, le commodore Burns, un Britannique. Le « Forbin » est désormais chargé d’escorter son navire-amiral, le porte-hélicoptère « HMS Ocean ». Habituellement constituée autour d’un porte-avions US, la TF50 est la task force phare de la 5ème flotte américaine, celle du Moyen-Orient : à côté des TF regroupant les frégates, les chasseurs de mines, les avions de patrouille maritime ou les sous-marins, elle a comme mission la projection de puissance, le strike warfare, depuis le golfe arabo-persique. Aujourd’hui tournée vers les théâtres de Syrie et d’Irak au sein de l’Operation Inherent Resolve, la TF50 a toujours occupé une place de premier plan au sein de la stratégie américaine dans les conflits qui ont embrasé la région ces dernières dizaines d’années.

Toulon le Chevalier-Paul et le Forbin photo (c) JM Bergougniou


A l’occasion d’un carrier gap US, le commandement de la TF 50 a été confié aux Britanniques, à l’instar de ce qu’avait réalisé la France début 2016 avec le « Charles de Gaulle ». Les États-Unis avaient alors, pour la première fois, confié le commandement de la précieuse TF50 à un amiral non-américain. La présence du « Forbin » a ainsi un double objectif : renforcer la coopération avec la Royal Navy et entretenir le niveau d’intégration de la marine Nationale au sein des structures de commandement US, notamment à travers la défense aérienne de la zone.L’adaptation à la TF50 s’est déroulé sans difficulté et le « Forbin » a immédiatement occupé sa place aux côtés du « HMS Daring », frégate de type « 45 » dont les fonctions et capacités lui sont similaires, et le design assez proche.

Sources : Etat-major des armées
Droits : Ministère de la Défense 


le Forbin photo (c) JM Bergougniou

La mission du « Forbin » s’inscrit dans la continuité des missions du groupe aéronaval Bois-Belleau (2013-2014) et Arromanches (2015- 2016) qui ont permis d’atteindre un remarquable niveau d’interopérabilité avec les forces américaines de l’US Navy et de l’US Air Force qui opèrent dans le cadre d’Inherent Resolve. Dans cette optique, le « Forbin » assure la responsabilité de la défense aérienne d’une partie du Golfe dont la surface est équivalente à celle de la moitié de la France. Grâce à une multitude de capteurs répartis dans toute la région, pas un avion ne vole sans être détecté, classifié, identifié et reporté au CAOC situé à Al Udeïd au Qatar. Au même titre qu’une frégate US, le « Forbin » est intégré dans un système qui vise à s’assurer de la maîtrise des airs, notamment dans la campagne aérienne contre Daech.Le déploiement du « Forbin » consacre la permanence de frégates françaises dans cette zone depuis de nombreuses années. Elle participe à l’établissement de la situation dans une zone aussi vitale pour les intérêts stratégiques français qu’elle est instable et complexe. L’intégration à la TF50 et la coopération avec les pays alliés du Golfe viennent compléter la contribution à l’opération Chammal.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, « Chammal » est le nom donné à l’opération française au sein de l’opération Inherent Resolve. Elle mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes (Task Force Narvik et Monsabert) et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et frapper en profondeur les capacités militaires du groupe terroriste (TF Wagram).

Sources :

14 janvier 2017

Humour dans le carré par Donec

Donec : se promener dans le vieil Antibes


Bonjour à tous,
Parmi les généraux factieux que De Gaulle cloua au pilori le 21 avril 1961 l’un d’eux attire mon attention : le général Raoul Salan
A l’origine de cette réflexion la découverte sur un coin de fenêtre du vieil Antibes, seul et oublié de tous, le premier volume de ses mémoires « la fin d’un empire ».



J’avais de lui une image popularisé par les médias, un homme plutôt râblé au léger embonpoint mais bardé de décorations. Un autre cliché le montre proscrit, au temps de l’OAS, coiffé d’un chapeau de feutre.
L’aventure avait pourtant bien commencée.
Après une belle guerre de 14-18, le voilà, comme beaucoup d’officiers de sa génération envoyés aux colonies. Au gré de ses affectations, il s’installe dans le haut Mékong où il se passionne pour les langues locales qu’il pratique avec talent. Puis vient le temps du ministère des Colonies sous l’autorité du grand Georges Mandel. Il y effectue un travail remarquable. La guerre éclate et il part en Ethiopie. Sa mission secrète, chatouiller les italiens et semer la discorde dans leurs rangs. En 1944, il débarque en Provence et libère Toulon puis participe à la réduction de la poche de Colmar. Preuve est faite qu’il est homme de cabinet, intellectuel mais aussi homme d’action.



En janvier 1946 il participe aux négociations en Indochine concernant le départ des Chinois puis avec Ho Chi Min, il traite du statut Vietnamien. Il devient ami de leader communiste et participe aux discussions concernant l’éventuelle indépendance. Il fait l’histoire.
Malheureusement en Indochine les aiguilles tournent à l’envers et ce n’est pas Leclerc qui est à la manœuvre mais L’amiral Thierry d’Argenlieu (Tient lieu d’argenterie). Sans doute nous avons là une attitude curieuse du général de Gaulle peut être un peu jaloux du prestige de l’homme de Koufra.
Nous connaissons la suite.
Et les derniers mots du premier tome des mémoires de Raoul Salan
« Je pèse mes mots :
Si Leclerc avait été le seul responsable de l’Indochine pendant cette période 1945-1946, nous sauvions l’Indochine, sous une forme différente de celle du passé, mais nous la sauvions… »
Il me reste à parcourir le vieil Antibes pour trouver le second tome. ..
A la semaine prochaine
Donec

12 janvier 2017

Marion Dufresne OP4 2016 escale à Martin de Viviès Amsterdam Saint-Paul TAAF

Marion Dufresne OP4 2016 escale à Martin de Viviès  Amsterdam Saint-Paul TAAF

Le 20 décembre le Marion apparaissait au large, l’OP4-2016 pouvait commencer.

Pendant 2 jours, l’effectif sur la base, en journée, est passé de 37 à  96 personnes.
Nos visiteurs ont pu profiter d’un temps clément pour découvrir les alentours de la base.
Passager malgré lui du Marion Dufresne, Kito de Pavant a été reçu au Cabanon, le repère des marins.






Mais l’OP4 correspond aussi au départ de plusieurs hivernants …Moment d’émotion pour Isabelle, Quentin, Julien, Olivier, Guillaume et Boris qui ont passé entre 13 et 15 mois sur l’île. Nous leur souhaitons un bon retour auprès de leurs proches.








Sources :

http://saintpauletamsterdam.blogspot.fr/2016/12/une-fin-dannee-2016-bien-remplie.html

11 janvier 2017

Marion Dufresne OP4 2016 escale à Port-aux-Français Kerguelen TAAF

Marion Dufresne OP4 2016 escale à Port-aux-Français Kerguelen TAAF




Bloc du survol des Kerguelen par Pierre André Cousin 
voir le lien ci-dessous

http://envelopmer.blogspot.fr/2016/02/discovery-et-gipsy-moth-premier-vol-sur.html


photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou





photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou






photo (c) JM Bergougniou

10 janvier 2017

EMS PULL L'ASTROLABE à quai à Southampton

EMS PULL L'ASTROLABE à quai à Southampton

Panne ou chargement de matériel? Mauvais temps ? Qui sait?



Marion DUFRESNE OP4 2016 TAAF Escale à Crozet

Marion DUFRESNE OP4 2016 TAAF Escale à Crozet 

Le MD a touché CROZET le 7 décembre 2016

 Parmi les passagers, l'OPEA Vincent Kerzerho, Agathe Caous médecin du MD, Anne Recoules coordinatrice Tourisme, Marc Boukebza, directeur de la philatélie, Jacques Sais le maître d'hôtel




Hugues Fertin Botaniste, l'équipage de l'hélicoptère HELILAGON Caduc-Aboley,  Louis Chazeran médecin , Hippolyte...






TAAF Kerguelen premier jour Duboys de la Vigerie 1er octobre 2016

TAAF Kerguelen premier jour Bernard Duboys de la Vigerie  1er octobre 2016

Bernard Duboys de Lavigerie est entré dans l'univers polaire en étant recruté comme ionosphériste pour l'hivernage 1960-1962 en Terre-Adélie (TA11). Il venait de Thomson où c'est Ferdinand Gallet ancien iono de S3 (AGI 1958), qui l'avait orienté vers les EPF. Sa candidature était agréé par le Groupe Ionosphère du CNET qui supervisait alors l'ionosphère civile. Courant 1961, le Groupe de Recherches Ionosphériques (GRI) était en gestation - il sera officiellement créé en décembre - et commençait à se structurer. 

Un ingénieur électronicien avait été recruté mais nous avait lâché après la campagne d'été de 1962 à Kerguelen. L'hivernage de Bernard en Terre-Adélie avait révélé toutes ses qualités aussi, avec Geneviève Pillet, avons-nous proposé à André Lebeau, alors directeur du GRI, de le recruter sur le poste laissé libre par la défection de notre ingénieur. Ce fut le début d'une carrière longue et agitée.

En 1976, il avait créé l'AMAPOF, amicale regroupant les anciens des TAAF qu'il avait présidé jusqu'en 1997





D'abord implanté dans des annexes provisoires du Laboratoire National de Radioélectricité (LNR) à Bagneux , le Groupe Ionosphère avait échoué sur le toit du CNET à Issy-les-Moulineaux - dans la fameuse baraque 15 - mais l'expansion rapide de son successeur, le GRI, obligea à trouver un nouveau point de chute : ce fut le Parc de l'Observatoire de Saint-Maur, établissement dépendant de l'Institut de Physique du Globe de Paris qui était l'une des composantes du GRI. Fin 1963, on était cinq dans les combles de l'observatoire, Bernard Duboys et son technicien fraîchement recruté, un mécanicien Michel Deslignes, Jean-Michel Cantin de l'IPG et moi-même. Une secrétaire, Marie Langerman, devait bientôt nous rejoindre. Une construction provisoire - mais toujours opérationnelle ! -, vaste mais rapidement trop petite, était en construction sous l'œil attentif de Bernard. Elle est occupée début 1964.

L'équipe "stations" s'y installe, Bernard en dirige le laboratoire d'électronique. Et le travail ne manque pas. L'année internationale du Soleil Calme apporte des crédits : on va renouveler les stations ionosphériques de Terre-Adélie, de Kerguelen et de Garchy. On importe des Riomètres pour lesquels il faut concevoir et réaliser les antennes, on remplace les anciens sondeurs 35/16 de l'AGI par un modèle suédois 1005W qui demande pour ses antennes des pylônes de 72m. Pour Dumont-d'Urville, où toutes les installations ne peuvent être centralisées, il faut imaginer et réaliser des systèmes de télésurveillance et de télécommande et être prêts à accueillir les tirs de fusées-sondes que prépare l'équipe de Jean-Jacques Berthelier pour l'été 1966-1967. On retrouve Bernard en campagne d'été, à Kerguelen en 1964-1965 et en Terre-Adélie en 1967. Entre les deux il a supervisé la construction d'un nouveau bâtiment à Saint-Maur.


Sources :

http://www.amaepf.fr/archives/arch_necro/notice_necro/duboys_de_lavigerie_bernard.htm

Brest se prend pour une station de ski et les oeufs sont parfois brouillés Finistère Bretagne Penfeld capucins téléphérique

Brest se prend pour une station de ski et les oeufs sont parfois brouillés

L’aménagement des Capucins, c’est le grand dossier de la décennie pour Brest. Ce plateau surplombant la Penfeld était auparavant réservé à la Marine.
Revendu à Brest métropole, il doit devenir à terme une extension du cœur de ville. Cette semaine marque une grande étape avec le week-end de portes ouvertes à la médiathèque, avant son ouverture au public le 10 janvier. Le téléphérique, lui, a été remis en service jeudi et devrait tourner à plein ce week-end. Ouest-France 


.Le téléphérique, en panne depuis dimanche, doit rouvrir à la circulation ce midi. Hier, il était en test. Entre ceux qui se moquent et ceux qui s'inquiètent, il n'y a guère que l'exploitant et le constructeur pour se montrer résolument optimistes.© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/brest/telepherique-sans-blague-il-repart-10-01-2017-11357476.php#JJk9xXeIDGoqooCL.99



L’histoire de la ville de Brest s'est construite notamment autour du franchissement de la Penfeld, court fleuve ou bras de mer séparant le centre ville du quartier de Recouvrance. 

Jusqu'au 19e siècle, le passage d’une rive à l’autre s’effectuait par un passeur, sur une grande barque prévue pour recevoir des passagers. Les Brestois devaient s’acquitter d’un droit pour la traversée. 

Des témoignages rapportent les dérives courantes des bateliers, souvent ivres, qui laissaient la manœuvre aux passagers. Les accidents étaient fréquents et chaque noyade remettait en question le système des « passiers ».



le jour de l'inauguration photo CB 

Ce n’est qu’en 1836 que les gouvernants acceptent enfin d’étudier des propositions de conception d’un pont, à la suite des pétitions signées par les habitants de Recouvrance. Après maints projets délibérés et refusés, le conseil général des ponts et chaussées approuve celui des ingénieurs Cadiat et Oudry : le « Grand Pont » fut inauguré le 23 juin 1861

carte valable pour un passage gratuit





La remise en place du pont Gueydon, pont flottant entre les deux tours pivots de l’ancien pont National, n’eut lieu qu’en avril 1946, après dégagement des ruines. Grâce au pont Gueydon, les civils pouvaient franchir à pied la Penfeld en transitant par les portes Jean-Bart et Tourville.




Début 1949, une autre solution provisoire fut adoptée pour la circulation des voitures de tourisme, par le remplacement des caissons de bois du pont alors en place par des pontons métalliques. Cette adaptation quelque peu fragile est réalisée par les services de la Marine et de la DCAN.

Afin d’améliorer les conditions de transit d'une rive à l’autre, on envisage alors le recours au matériel laissé par les Alliés (en particulier le matériel Bailey) qui admet la circulation de camions jusqu'à 23 tonnes. Toutefois, le Génie exprime sa préférence pour le matériel allemand entreposé à Nouâtre-Maillé. Cette solution est adoptée début 1952.




Ah la Penfeld, son château, sa tour, ses goélettes, ses marins et ses ouvriers au travail : une image emblématique et incontournable de la ville de Brest ! Le pont de Recouvrance et les avenues qui surplombent la Penfeld sont des points de vue rêvés pour immortaliser le coeur historique de la ville. Les fêtes maritimes ont largement contribué à relâcher la pression autour de cette partie de zone militaire. Le pont de Recouvrance était déjà un point de vue idéal. 
Depuis quelques semaines, le téléphérique offre une nouvelle vue saisissante. Avec quoi en contrebas ? Une base militaire parfaitement interdite aux photos et vidéos ! Évidemment, cela fait belle lurette que les gendarmes maritimes ont lâché l'affaire. « Mais un photographe régulier et insistant finirait par être interpellé », commente-t-on sobrement à la préfecture maritime de Brest. La police nationale est également habilitée à débusquer les photographes insistants.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/brest/telepherique-sans-blague-il-repart-10-01-2017-11357476.php#JJk9xXeIDGoqooCL.99


merci à Claude Bélec 

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement Du temps de la marine à voiles, l’arsenal se tient et se développe à l’intérieur de l...