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27 septembre 2023

Kerguelen hydravion Bougainville 1939 Port-aux-Français 18-8-2023

Kerguelen hydravion Bougainville 1939 Port-aux-Français Potez hydravion 18-8-2023

Le Potez 452 se présente sous la forme d’un hydravion à coque monoplan à aile haute biplace en tandem. De construction mixte en bois entoilé et métal il posséde deux petits flotteurs annexes aux extrémités de voilure. Destiné exclusivement aux opérations maritimes le Potez 452 n’a pas été muni d’un train d’atterrissage, si bien que l’avionneur conçoit un petit chariot à roulette pour les opérations à terre. 


Réalisation de Pierre-André Cousin
Toute fois celui ci ne peut nullement servir pour le décollage de l’hydravion. Sa propulsion est assurée par un moteur à neuf cylindres en étoile Hispano Suiza d’une puissance de 350 chevaux entraînant une hélice bipale en métal. Celui ci est placé sur l’intrados de voilure en position tractive. Pour son autodéfense l’appareil disposet d’une mitrailleuse mobile Darne d’un calibre de 7.5mm servit par l’observateur en place arrière.
Le prototype du Potez 452 déjauge pour la première fois à la fin de l’année 1935.




24 avril 2023

CAM Bayonne aviation maritime hydravion Socoa Adour côtes landaises basques CAM

CAM Bayonne aviation maritime


Carte postale représentant Biarritz  17-4-1917
En Janvier 1917, la Marine demande au ministère de la Guerre la mise à disposition d’avions terrestres pour lutter contre les sous-marins le long des côtes. L’Armée accepte de fournir des escadrilles côtières à partir du second semestre 1917 ; elles appartiennent à l’Armée, mais de nombreux observateurs sont fournis par la Marine.


Sur proposition du CF de Laborde chargé de trouver un site sur les côtes landaises ou basques, le ministre de la Marine ordonne le 15 mars 1917, la création d'un centre CAM à Bayonne. L'emplacement choisi est situé sur la rive gauche de l'embouchure de l'Adour. Le LV Vielhomme est nommé au commandement et prend ses fonctions le 26 mars. Les travaux d'aménagements sont menés pendant les mois d'avril et de mai et le centre commence ses activités opérationnelles le 1er juin. 

Des CAM  sont parallèlement ouverts à Cherbourg et Oran, ainsi que l’Ecole de pilotage d’Hourtin et des PC de Cazaux et de Cassandre (pour le contrôle des abords de Salonique). 

Les premiers vols commencent le premier juin.

Aviation Maritime Bayonne  Bses Pyrénées TàD  17-4-1917
Deux cartes postales du second maitre pilote Sébastien Mélénec vont illustrer notre propos.

De même en janvier 1917, malgré les mises en garde des États-Unis et de la Grande-Bretagne, l’Allemagne décide de reprendre la guerre sous-marine. Cette décision constitue une réelle menace pour l’économie américaine dont de nombreuses marchandises sont transportées en bateau. En mars 1917, le navire américain le Viligentia est coulé par la marine allemande.

Le Congrès des Etats-Unis vote, le 6 avril 1917, en faveur de la guerre à 373 voix contre 50. Les États-Unis s’engagent donc dans la Grande Guerre. 


L’arrivée des grands convois militaires américains à Nantes et Saint-Nazaire et Brest durant l’hiver 1917-1918 n’autorise plus la moindre lacune dans le système de protection des navires dans l’Atlantique par les hydravions des centres d’aviation maritime, au risque de voir des dizaines de milliers de soldats américains périr noyés. 



Les marines françaises et américaines couvrent conjointement cette opération, un commandement commun étant confié au contre-amiral français Schwerer. Pour aider les Américains, la marine française n’hésite pas à céder ses centres d’aviation tout équipés à l’U.S. Navy, comme à Lorient (Morbihan) et Dunkerque où elle met à la disposition des aviateurs marins américains ses hangars à dirigeables.



Aviation Maritime Bayonne  Bses Pyrénées TàD  17-4-1917

"En 1917, la Marine avait créé le Centre d'Aviation Maritime de Bayonne sur l'Adour. Un centre annexe ou de secours à Socoa permet le repli des appareils lorsque la barre de l'Adour est infranchissable est aménagé en août 1917. Il n'est occupé régulièrement qu'à partir de mars 1918. Il comprend des hydravions entreposés dans deux hangars de type Bessonneau construits à cet effet.
Le centre était commandé par l'E.V. SUIRE du centre de Bayonne, du 1er mars 1918 au 1er août 1918 puis par l'E.V. BOURGEOIS et le sous-lieutenant ROUCHIN.
Les hydravions se posaient dans la baie et, à marée haute, étaient amenés dans les hangars sur un slip existant équipé de rails.


Le premier équipement consiste en douze Donnet-Denhaut 150 ch, dont neuf armés et, ce même mois, le LV Lorfèvre prend le commandement du centre. A la fin de l'année arrivent les premiers Tellier 200 ch HS, mais ils sont rapidement abandonnés car peu performants au décollage en eau douce. Ils sont remplacés par des Donnet-Denhaut 200 ch HS. 



En juin 1918 arrivent les premiers triplan Lévy-Besson et, contrairement avec ce qui se passe dans les autres CAM avec ce type d'appareil, la mise en service s'effectue à Bayonne sans grandes difficultés. Le mois de septembre voit la mise en service du Georges Lévy 280 ch Renault qui va devenir l'équipement standard du centre. A partir du mois d'octobre et en attendant la mise en service du CAM américain qui s'y installe, une section d'hydravions de Bayonne est détachée à Cap Ferret. Le 5 novembre, le LV Lorfèvre est remplacé par le LV d'Harcourt. Le CAM de Bayonne est dissous en décembre et son matériel transféré à Hourtin".



Centre d’aviation maritime de Bayonne. 
16 mars 1917  LV Vielhomme Charles 
26.03.1917 Création 17.09.1917 
EV1 Rivière Jean 17.09.1917 intérim 30.10.1917 
LV Lorfèvre André  30.10.1917  05.11.1918
LV d'Harcourt Philippe 05.11.1918  31.12.1918 Diss. 
 
Poste de combat de Socoa (Bayonne). Mars 1918  
EV1 Suire Edmond 01.03.1918  01.08.1918 
EV1 Bourgeois Bernard 01.08.1918  01.10.1918 
S/Lt Ranchin Léon 01.10.1918   11.11.1918 Diss. 



 la Marine française assure à Fréjus-Saint-Raphaël (Var) la transformation des pilotes destinés à la Marine ayant obtenu leur brevet militaire aux Etats-Unis ou en France, après quoi ces pilotes sont orientés vers l’école américaine du Moutchic dans les Landes où ils sont formés aux techniques de patrouille en mer et de lutte anti-sous marine. C’est ainsi que plus de 1.600 officiers pilotes américains ont été formés entre le mois de juin 1917 et novembre 1918. Parallèlement, plus de 20.000 techniciens, des mécaniciens, des servants et tout personnel au sol, sont instruits conjointement par la France et les Etats-Unis.

CAM de Bayonne : 
Donnet-Denhaut de 150CV et Donnet-Denhaut de 160CV Lorraine de juin 1917 à mars 1918 
et Donnet-Denhaut 200CV de juin 1917 à décembre 1918. 0 victoire aérienne et 0 perte. 2 attaques contre des sous-marins mais aucun résultat connu.

25 mars 2023

Canal de Suez Guerre 14-18 aéronautique navales hydravion aviation maritime guerre Egypte Angleterre Turquie Ottoman escadrille

 La défense du Canal de Suez 1914


TàD TRESOR ET POSTES 512 correspondrait à CORFOU
À la veille de la déclaration de guerre, au mois d’août 1914, l’Aviation maritime, créée en 1910 est de taille encore très modeste. Elle compte 26 pilotes et 14 hydravions - 6 Nieuport, 6 Voisin, un Caudron et un Breguet ; l’effectif du personnel non volant est d’une centaine de marins. 



Deux escadrilles à l’équipement disparate sont hâtivement créées et mises en place à Bonifacio en août et à Nice d’août à novembre, afin de surveiller l’attitude des forces italiennes dont la neutralité est vacillante


Bloc souvenir philatélique Canal de Suez émis en 2019 par la Poste.
 Émission commune France-Egypte.

Le croiseur Foudre qui, depuis 1912, est spécialisé dans la mise en oeuvre des hydravions, est intégré en août 1914 dans l’Armée navale et dépose à Bizerte des Nieuport qui servent de volant de ravitaillement. 



Il est ensuite envoyé dans l’Adriatique pour s’opposer à la flotte autrichienne. En septembre, un détachement de deux Voisin est mis en place au Monténégro, mais les deux appareils sont rapidement détruits par accident. Ils sont remplacés en octobre par deux Nieuport venus de Bizerte via Malte et transportés par la Foudre. 


La Marine britannique obtient de la France la mise à disposition d’une escadrille de Nieuport. Ceux-ci, venant de Bizerte et transportés par la Foudre et un autre bâtiment, sont déposés à Port-Saïd, fin novembre 1914 sous le commandement du LV de l’Escaille.



Ils mèneront des missions le long des côtes de Palestine et en mer Rouge, pour surveiller et attaquer les forces turques qui menacent le canal de Suez. Cette escadrille ne quittera l’Egypte qu’en avril 1916. 





La défense de l"Egypte est confiée au général Maxwell dont le quartier général est au Caire; il a sous ses ordres l'armée et la marine. La défense est organisée sur le canal lui-même, obstacle naturel au passage d'une armée et à l'est duquel s'étend une large zone désertique. Cette défense doit simplement arrêter les forces turques. 


Dès le mois de septembre 1914, diverses missions militaires françaises sont envoyées en Egypte, missions du Capitaine de vaisseau Mornet, du Colonel Maucorps. Des bâtiments français viennent renforcer les forces navales anglaises à la fin de 1914. Enfin, le 1er décembre 1914, débarque a Port-Saïd, une escadrille française d' hydravions. 



La défense anglaise étant concentrée sur le canal et à ses abords immédiats, il convient d'être renseigné sur l'armée d'invasion. Or, une zone désertique de plus de 200 kilomètres s'étend à l'est du canal et le seul service de renseignement par espionnage est insuffisant, aussi bien à cause de l'incertitude des renseignements fournis par les indigènes que par leur temps de transmission. 


Le problème de l'éclairage sur un pareil théâtre d'opérations a été résolu par l'emploi des reconnaissances aériennes. Dès le mois de novembre 1914, les Anglais installent une escadrille d'avions barman à Ismailia. Ils trouvent bien vite qu'elle est insuffisante. 


TàD Correspondances d'armées Port-Said  28 sept 14

Les appareils terrestres d'Ismaila ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes... 




Le commandement se décide alors à employer des hydravions. Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes. Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes. 

28 décembre 2022

La Marcophilie navale aux TAAF Michel Barré Hydravion Bougaiville RHM Centaure Marie Détrée Amsterdam Kerguelen Terre-Adélie

La Marcophilie navale aux TAAF 

On a connaissance des timbres qui sortiront en 2023 pour la philatélie des TAAF 
Quatre de ces timbres peuvent intéresser les collectionneurs de la Marcophilie navale surtout que deux d'entre eux ont été proposés par la section T.A.A.F de la Marcophilie navale à la Philatélie des T.A.A.F. : Michel Barré et RHM Centaure. Vous trouverez ci-dessous une brève description de ce timbres


Le premier représente Michel Barré. Il fait l'école navale en 1938 et arrêtera son activité Marine en 1954.

Diplômé de l' Ecole navale, Michel Barré commence sa carrière comme officier de marine (1938-54) en étant capitaine de corvette, ce qui lui vaut la Croix de guerre 39-45, il dirigera la mission polaire en Terre-Adélie (1950-52).

En revenant à la vie civile, il est ingénieur à la Société française de radioélectricité (1954), puis part en 1958 à la Compagnie générale de la télégraphie sans fil(CSF), dont il devient le directeur du groupement télécommunications, télévision et radio-navigation, puis le directeur des affaires civiles, professionnelles et spatiales, de 1962 à 1969. 

`Après la fusion de Thomson avec la Compagnie générale de la télégraphie sans fil, il est fait partie de la petite équipe chargée d'arbitrer dans les doublons résultant de la fusion, alors qu'il est déjà vice-président-directeur général (1969) de la toute nouvelle Compagnie internationale pour l'informatique (CII), dont il devient PDG en 1970

Le deuxième représente le RHM Centaure à Amsterdam devant la mare aux 
éléphants
le remorqueur de haute mer CENTAURE va remplacer l'ALBATROS pour la troisième campagne de 1990. En effet l'ALBATROS est remonté à Lorient pour son grand carénage

Le troisième représente l'hydravion du Bougainvill
e.                        En janvier 1939, le Bougainville effectue un voyage dans le sud de l'océan Indien, à destination des îles Crozet, kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam  sous le commandement de Fabre de la Ripelle. 
A Kerguelen l' île du chat abrite également une des bornes de réaffirmation de la possession française, laissée par le Bougainville, en 1939.


enfin la dernière édition concernant la Marcophilie navale est un bloc de 4 timbres dessiné par Marie Détrée peintre officielle de la Marine

Marie Détrée-Hourrière est la première femme peintre officielle de la Marine à croquer la vie sur la station Dumont-d’Urville, en terre Adélie. À ses côtés, Pauline Marcel, journaliste, multipliera les portraits.

17 mai 2022

Lieutenant de vaisseau PARIS hydravion liaison transatlantique aéronavale Biscarosse Latécoère

Lieutenant de vaisseau PARIS hydravion


Nous avons déjà évoqué le lieutenant de vaisseau Paris dans un article précédent. Quelques cartes postales vont permettre d'évoquer un hydravion qui porte le nom d'un marin le LV Paris.

https://envelopmer.blogspot.com/2019/11/lieutenant-de-vaisseau-paulin-paris.html

De 1935 à 1939, ancien et "nouveau" monde s’efforcent d’établir des lignes régulières sur l’Atlantique Nord. Se pose la question du matériel à utiliser : hydravions ou avions ?



L’espace entre l’Europe et l’Amérique du Nord est exclusivement maritime et l’autonomie des appareils ne permet pas de vols sans escale, ce qui limite le choix à deux itinéraires possibles : celui du "Nord" (Canada – Terre Neuve – Groenland – Islande - Irlande) aux conditions hivernales naturellement difficiles, ou celui du "Sud" (Bermudes – Açores – Portugal). Dans les deux cas il est nécessaire d’obtenir les droits d’escale, de les organiser, de mettre en place les hydrobases (hangars, ateliers, …), les dépôts de carburants et d’y affecter le personnel. Initialement les dirigeables comptaient parmi les moyens de transport à utiliser, mais rappelons que la solution directe proposée par les Allemands avec le Zeppelin "Hindenburg " n’est pas retenue, suite à l'accident du jeudi 6 mai 1937 .



Suite à cet accident, l’hydravion est choisi pour seconder le paquebot, car il offre de plus grandes capacités en vitesse et distance couverte.
La France, dès janvier 1935, met en ligne à titre expérimental, 


L’hydravion Latécoère 521, dérivé d’un appareil militaire étudié en 1930, hexa-moteur, baptisé "Lieutenant de vaisseau Paris", qui sera immatriculé F-NORD en 1937.
C’est en 1930 que l’histoire de l’hydraviation débute à Biscarrosse : l’ingénieur Pierre-Georges Latécoère décide en effet d’établir une base aéronautique sur son plan d’eau, destinée au montage et aux essais en vol d’hydravion. Idéalement située, proche de l’Océan Atlantique et des lacs alentours, la base Latécoère offre de multiples possibilités d’amerrissage des hydravions.


Cet appareil est supposé pouvoir subir une mer un peu agitée. Notons qu’il a une faible capacité d’emport comparée à celle de l’avion classique de même masse. Il offre une surface importante au vent frontal qui réduit sa vitesse ; cependant le volume de ses réservoirs de carburant est supérieur à celui de l’avion. C’est la formule qui est retenue dès 1935, après obtention des droits d’escale du Portugal pour les Açores et du Royaume Uni pour les Bermudes.


Le 8 décembre 1935 le Latécoère 521 s’envole pour l’Amérique du Nord via Dakar, Natal, Fort de France et arrive à Pensacola (USA) le 14 janvier 1936. Dans la même nuit le Latécoère 521, ancré en rade, est coulé par une tornade et s’est retourné par 7 m de fond. Il est récupéré et ramené en France sur un cargo pour réparations. Il reprend du service à partir de 1937.


Les Français expérimentent également le Latécoère 522 ARAP "Ville de Saint-Pierre"  , de technologie tout aussi désuète que le 521, construit après 1935, il est disponible en 1938 sous l’immatriculation F-ARAP.
Les Américains, riches de l’expérience obtenue sur les destinations de d’Amérique Latine, ont réussi à concilier les impératifs aérodynamiques et la formule hydravion. Les modèles en cours d’essai offrent des caractéristiques calculées particulièrement attrayantes.

16 mars 2022

Sous-marin FOUCAULT Cattaro Kotor Montenegro hydravion Autriche guerre 1916

Sous-marin FOUCAULT

L’UN DES PREMIERS COMBATS DE L’HISTOIRE ENTRE UN SOUS-MARIN ET DES AVIONS


le 11 août 1914, une flotte française sous le commandement de l'amiral Augustin Boué de Lapeyrère arrive à Malte. Il avait l'ordre de naviguer avec tous les navires français et britanniques disponibles, de passer en mer Adriatique et d'entreprendre toutes les opérations qu'il jugerait les meilleures contre les ports autrichiens. Lapeyrère a décidé de surprendre les navires autrichiens en imposant un blocus du Monténégro 

Le sous-marin Foucault torpillait avec succès un éclaireur ennemi dans les environs de Vallona. Puis, le 3 mars 1916, un autre submersible français attaque résolument un transport militaire, escorté de trois torpilleurs, et le coule malgré le feu intense concentré sur lui par les convoyeurs. Le 4 avril, un navire auxiliaire autrichien, accompagné par deux grands torpilleurs est coulé dans des conditions identiques.

Dans l'Adriatique, près de Cattaro, notre sous-marin Foucault, qui convoyait une flottille italienne, coule un croiseur autrichien du type Novara.

De L'Echo de Paris, au sujet des exploits du sous-marin Foucault :  « Honneur donc au Foucault et à son vaillant équipage, composé de 15 à 17 hommes et commandé par le lieutenant de vaisseau Le Maresquier. Nul doute que de justes distinctions pour, ce brillant exploit tarderont pas à récompenser ces braves et que le torpillage d'un croiseur autrichien engendrera une belle émulation parmi nos marins et ceux de notre alliée, la marine italienne. »

Du Matin :

« On a dit parfois qu'il y avait pour notre marine trop peu d'exploits comme celui du Foucault. La raison en est simple : c'est que les navires ennemis ne se montrent pas. Le croiseur autrichien qui, par exception, a affronté le large, vient d'apprendre à ses dépens que notre flotte fait bonne garde. »

Sous-marin de 400t, armé d'un canon de 45 et de 6 torpilles, il est surpris en Adriatique par les hydravions autrichiens L132 et L135 qui le coulent. C'est le premier sous-marin détruit en mer par une attaque aérienne. Le commandant et l'équipage sont faits prisonniers.


La Croix 24-9-1916
14 septembre 1916, le sous-marin Foucault appareillait de Brindisi pour patrouille offensive contre le trafic ennemi à l’ouvert des bouches de Cattaro, l’importante base navale autrichienne du sud de la côte Dalmate. Il appartenait à la division des flottilles de l’Adriatique, commandée par un capitaine de vaisseau portant sa marque sur le Marceau mouillé à Brindisi, et placée pour emploi sous les ordres du commandant en chef de l’armée navale italienne. Les instructions données au Foucault pour cette mission étaient très détaillées. Leur lecture laisse entrevoir la sollicitude un peu naïve du commandement à l’égard de ces petits sous-marins encore bien rudimentaires, dotés d’une autonomie très faible, extrêmement inconfortables, ne disposant que de mauvais périscopes — et aussi ses appréhensions, son manque de résolution quant à la manière de les utiliser. En voici des extraits : 



Mon cher commandant, vous appareillerez à 18 heures pour bloquer le chenal SE de Cattaro, sous la baie de Traste, dans la journée du 15 et éventuellement dans ta journée du 16, mais à la condition absolue qu'après la première journée de plongée votre équipage n ait éprouvé aucune fatigue anormale ; il faut que pour la nuit de charge et la nuit de retour vous ayez un équipage apte à bien veiller et bien manœuvrer. Si vous en doutez, je vous demande de rentrer le 16 au matin, malgré le désir que vous auriez de rester (...) Il faut vous méfier des petits patrouilleurs ennemis, particulièrement des grandes vedettes à moteur fort peu visibles ; en outre, les torpilleurs qui couvrent les mouvements de vapeurs sur Durazzo se tiennent parfois jusqu ’à 30 milles au sud de Cattaro. Il faut donc, pour éviter une surprise, être aussi prêt que possible à la plongée immédiate (...) 

Marine feld Post n° 204 U-Boot 35 30-07-17
Griffe rouge "Ne pas envoyer d'aliments"
D’ailleurs, d’une façon générale, je vous demande beaucoup de prudence dans votre navigation aux abords de la côte ennemie, bien que récemment nos sous-marins n ’aient pas été inquiétés (...) Votre but principal est le sous-marin ; il faut donc tendre à ne pas vous faire éventer sans espoir de succès sérieux ; naturellement, vous ne négligerez quand même pas un contre-torpilleur, un transport ou un navire important (...) Ces instructions ne mentionnent nulle part les ennemis les plus dangereux des sous-marins de la flottille de l’Adriatique : les avions autrichiens. Pourtant, les services de renseignements savaient dès le début de 1916 que les Autrichiens font un usage constant et très rationnel de leurs avions et que les Italiens croient savoir qu’ils en ont une quarantaine du type marin. 

Déjà le C.V. DAVELUY avait signalé dans un rapport rédigé à la suite d’une mission à Tarente : Le Fresnel, manœuvrant pour attaquer un torpilleur du type Tatra le 12 juillet 1915, fut aperçu par un aéroplane qui, comme un oiseau de proie, fit une descente en flèche sur notre sous-marin et lui lança des bombes. Il dut plonger et le torpilleur s’échappa à toute vitesse. 

Quatre mois après les événements que nous relatons, on eut la preuve irréfutable que nos sous-marins étaient souvent repérés à la vue par les avions autrichiens, et aussi qu’ils étaient fort indiscrets. Le lieutenant de vaisseau autrichien SCHIAVON, chef d’escadrille abattu devant Valona le 4 février 1917, interrogé par le C.V. TROCHÔT, commandant les flottilles de l’Adriatique, lui déclara : De 500 mètres, par mer calme, on voit un sous-marin immergé à 10 mètres comme s’il était à la surface, surtout dans les eaux claires au nord du golfe de Drin (...) Quand on a l’habitude de voir des sous-marins autrichiens ou allemands en projection horizontale au mouillage de Cattaro, il est très facile de reconnaître un ami d’un ennemi par sa silhouette. On voit bien le sillage et il est rare qu’un sous-marin ne laisse pas derrière lui une légère traînée graisseuse, qui ne se remarque pas d’un navire, mais qu’on aperçoit très bien d’en haut par mer calme. 

Léon Henri Devin
Pour revenir au combat du 16 septembre, rien ne peut mieux le décrire que le rapport présenté par le commandant du Foucault, le lieutenant de vaisseau DEVIN, à son retour de captivité, devant le conseil de guerre réuni le 18 novembre 1918 pour juger de ses responsabilités dans la perte de son bâtiment : Le 15 septembre vers 7 heures du matin, ayant pris la plongée une heure avant te lever du soleil et après immersion d’essai à 18 mètres, nous sommes à notre poste sur la ligne de croisière ordonnée. Nous croisons sur un moteur à 100 ampères, tenue de plongée très facile. Au point du jour, la visibilité est très bonne, il n y a rien en vue. La mer est très belle, avec quelques moutons de 8 heures à 12 heures, calme ensuite avec légère ondulation de SE. Malgré notre faible vitesse, nous faisons un léger sillage. Pour diminuer tes chances d’être vus dans cette croisière près de ta côte, mes ordres sont de rentrer le périscope entre deux tours d’horizon. Nous étions en plongée à 10 mètres, à 10 milles dans le S 31 E de Kobila, Rondini étant légèrement ouvert à droite de Kobila, route à 33CP, moteur bâbord en avant à 100 ampères, la barre de direction manœuvrée à bras, les barres de plongée électriquement. L'officier en second était de quart au périscope, il terminait un tour d’horizon et venait de commander à la barre de venir.de 18CP sur la gauche, en même temps qu’il appuyait sur la manœuvre électrique de descente du périscope, lorsque deux bombes éclatèrent coup sur coup au-dessus du pont arrière. 

Torpilleurs à Kotor


Il était 14 h 35. Je commandai aussitôt les deux moteurs en avant 400 ampères, immersion 25 mètres, puis 35 mètres. La secousse ressentie fut très forte, un coup de feu se déclara dans les résistances des auxiliaires, ce qui bloqua le périscope et les barres de plongée, plusieurs lampes furent brisées et d’autres petites avaries du même genre se produisirent, mais on ne remarqua aucune fuite d’eau. Comme la barre arrière était bloquée à monter, j’envoyai l’officier en second derrière s’assurer que la barre arrière fonctionnait normalement à bras, et remettre en état les auxiliaires. Tandis qu’on embrayait les barres et qu ’on descendait le périscope à bras, je fis observer que ces bombes ne nous avaient rien fait de sérieux. L’équipage était d’ailleurs très calme. Nous atteignions normalement une immersion voisine de 20 à 25 m quand nous reçûmes une autre bombe, moins forte que les précédentes. 

LA GADEC, quartier-maître mécanicien qui était à mes côtés, me fit une réflexion au moment où elle éclata. Je note également en passant que, dans l’interrogatoire que mon second et moi subîmes sur le bateau- amiral, le chef d’état-major autrichien me demanda séparément quelles bombes nous avaient avariés, les premières ou les suivantes. Une voie d’eau se déclara aussitôt au plafond du compartiment des moteurs électriques, autour de la tige de manœuvre de la vanne du silencieux bâbord, et prit tout de suite une grosse importance. La boite à étoupe sur la coque avait dû sauter. L’eau jaillissait directement sur le disjoncteur et le collecteur du moteur tribord, et sur les relais du moteur bâbord. Il fallut stopper tribord qui prenait feu. Je fis augmenter bâbord, mais nous descendîmes rapidement, tout en ayant une forte pointe haut, due au fait que les diesels se remplissaient d’eau. Pour combattre la descente, je fus obligé de chasser aux centraux. Nous descendîmes jusqu'à 50 m environ, puis nous remontâmes. On avait apporté des toiles pour protéger le moteur bâbord, le seul en état de marcher, et la turbine était en route pour vider l’eau qui remplissait la cale. J’espérais protéger le moteur bâbord, faire route avec lui en plongée quelque temps et échapper ainsi aux avions et aux torpilleurs de port. Aussi, arrivé à 20 m, je fis décoller puis fermer les purges des centraux. La montée s’arrêta alors aux environs de 18 m. Mais à ce moment-là le feu pris dans les relais du moteur bâbord. Il fallut le stopper aussi. Nous coulâmes rapidement. Je fis chasser partout. 

SMS Sankt Georg Kriegsmarine 17-5-1916



Nous eûmes du mal à remonter,  avons dû atteindre 65 m avant d'être maîtres de la descente. L’incendie, malgré les extincteurs amenés des autres compartiments, avait pris de l’extension. Le feu partait de tous les câbles mouillés, même après que le circuit eût été ouvert aux batteries. Les moteurs étaient dans l’impossibilité absolue de fonctionner, les inducteurs inférieurs baignant dans l’eau qui affleurait le parquet de la cale. Enfin, notre dernière chance de nous éloigner au diesel, quelque illusoire quelle pût être, nous était même refusée, les diesel ne pouvant être lancés qu’avec les moteurs électriques. Stoppés en surface, nous gardâmes une pointe haut du fait de l’eau embarquée derrière. Le second-maître de timonerie JÉZEQUEL monta la mitrailleuse et commença à tirer sur les deux avions qui nous avaient attaqués et volaient non loin de nous. Ayant jugé la situation désespérée, et après l’avoir exposée à l’officier en second et au patron, je n'eus qu' une pensée : faire couler le bâtiment avant que l’incendie localisé dans les moteurs n’ait gagné le pétrole et ne nous ait empêchés de détruire le sous-marin. Je fis ouvrir les aspirations du drain aux cales et les refoulements des turbines ainsi que les purges de ballasts. La grenade Guiraud fut disposée pour son fonctionnement. Je fis évacuer l’équipage. L’officier en second manœuvra lui-même les manœuvres de l’avant et s’assura que mes ordres étaient partout exécutés. L'officier en second et l’équipage étant montés sur le pont, je restai un moment seul à bord. Je détruisis les deux seuls ordres confidentiels que j'avais sur moi. Quand je montai, l’incendie continuait dans le compartiment des moteurs, la fumée avait un peu diminué depuis l’ouverture des panneaux. Le tir de la mitrailleuse gênait les avions qui n'approchaient pas de très près. Les hommes, ayant jeté ce qui pouvait servir de bouée (pliants, avirons, etc...) et ayant quitté leurs vêtements, se mettaient à l’eau.

Aviation Kotor Flieger unit 57
Un des avions jeta alors deux bombes qui tombèrent à une trentaine de mètres du bateau, près des hommes qui nageaient. Le sous-marin s'enfonçait par l’arrière. Jusqu’au dernier moment, le second-maître JÉZÉQUEL tira de la mitrailleuse sur les avions. Je me trouvai sur le pont près de la passerelle lorsque le Foucault coula. A ce moment, l’équipage cria : « Vive la France ! Vive le commandant ! » Il était 2 heures 50. Peu après, on entendit l’explosion de la grenade, et une grande tache d'huile et de pétrole monta à la surface. Les deux avions ne tardèrent pas à amerrir (un troisième avion sortit de Cattaro mais n ’amerrit pas). Ils vinrent près des hommes et en prirent sur leurs fuselages quelques-uns qui étaient en passe de se noyer. Peu après que le Foucault eût coulé, j'aperçus une fumée venant de Rondoni. Quand le torpilleur fut sur nous, il mit ses embarcations à la mer pour recueillir les marins dont quelques-uns étaient juchés sur les avions (lesquels ne s’envolèrent jamais avec eux), et le plus grand nombre nageait.

L'officier en second et moi, qui nagions, fûmes pris par un youyou à son dernier voyage et conduits à bord du torpilleur. A 15 heures 20 nous étions au carré, tandis que le torpilleur faisait route sur Cattaro où nous fûmes conduits à bord du Sankt Georg, bâtiment- amiral. Un officier dit à certains de nos hommes que nous aurions été découverts dans la matinée vers 9 heures, puis recherchés vers midi par des avions qui ne nous auraient trouvés que vers 14 heures 30, après plus de deux heures de recherche. 

Ce rapport a été écrit par moi à Gratz fin septembre 1916, après que j’en eus conféré avec mon officier en second avec lequel j’étais en prison. Nous avions pu communiquer préalablement avec nos hommes. Je me suis borné à recopier ici le texte que j’avais composé alors. Suivent les propositions du commandant pour l’attribution à titre individuel de la croix de la Légion d’honneur à son second, le lieutenant de vaisseau CHAT ; de la médaille militaire au second-maître JÉZÉQUEL


Par arrêté ministériel en date du 7 mars 1919, a été inscrit à la suite du tableau d'avancement pour le grade de capitaine de corvette (application de l'article 9 du décret du 14 juin Le lieutenant de vaisseau Devin (Léon-Henri), commandant le sous-marin Foucault : le sous-marin qu'il commandait ayant été atteint par des bombes d'avions, le 15 Septembre 1916,

Il a su par son ascendant sur ses hommes, son sang-froid, maintenir à bord Ia confiance. A réussi à sauver son équipage, Il n'a quitté son bâtiment que lorsqu'il a coulé sous ses pieds. Cet officier est également cité à l'ordre l'armée pour le même motif. 

Sources 

Aux Marins

Le Miroir 30-01-1916

La dépêche de Brest 15 janvier 1916

JO de la République française 10-03-1919

La Croix 24-9-1916

19 juillet 2021

Hydravion Bizerte accident Cherbourg

Hydravion Bizerte accident Cherbourg


Accident d'un hydravion Bizerte Cherbourg 
Puisque nous sommes dans les accidents d'hydravion, nous évoquerons l'accident de l'Hydravion Bizerte à Cherbourg.
L'Indépendant 10 juillet 1938





L’ECHOUAGE DE L’HYDRAVION “ BIZERTE ” A CHERBOURG

Cherbourg. — L'hydravion Bizerte faisait ses derniers vols de contrôle avant livraison à la marine et avant de participer à la croisière Cherbourg-Dakar et retour. Ce quadrimoteur avait l'intention d'amerrir. On suppose, et le vol de courte durée décidé pour hier après-midi devait servir à une dernière mise au point. L’appareil s’éleva facilement, survola la rade puis se dirigea vers la plage de Colignon en perdant de l’altitude comme s’il avait l'intention d'amérir. On suppose, d’après les premiers éléments de l’enquête, que l’accident est dû à une erreur de pilotage. En effet, au moment. où le pilote aperçut les rochers qui bordent la plage, il voulut reprendre de la hauteur, mais trop tard. L’hydravion continua à descendre et heurta du nez les rochers. Fort heureusement, l’essence des réservoirs ne prit pas feu.

Les baigneurs se portèrent 'aussitôt au secours des aviateurs. Certains d’entre eux, légèrement atteints, purent je dégager eux-mêmes, mais il fallut attaquer le fuselage à coups de hache pour atteindre les autres.

Ce matin, profitant de la marée, les services de la marine ont pu renflouer l’hydravion. Des chalands ont été glissés sous le fuselage qui a été remorqué puis hissé sur le quai et transporté dans un hangar où les techniciens cherchent à découvrir ies raisons de l’accident.

L’hydravion Bizerte qui pesait en ordre de marche 26.000 kilos, pouvait emporter 19.000 litres d'essence ce qui lui donnait un rayon d’action de 9.000 kilomètre». Il devait être armé d’un canon et de quatre mitrailleuses.


 Hydravion Bizerte

Hydravion à longue portée, propulsé par 3 moteurs en étoile Gnome et Rhône 14Kirs de 14 cylindres en double étoile ou 3 moteurs en étoile Gnome et Rhône 14N.
Le Bizerte était comme son équivalent civil, le Saïgon, un développement de l’hydravion anglais Short S.8 Calcutta, dont quatre exemplaires furent construits sous licence par Bréguet en 1931-32.

Le prototype, Bre 521-01, fit son premier vol en septembre 1933 au Havre, il était équipé de trois moteurs Gnome-Rhône 14 Kdrs de 845 CV.
Après une série d’essais, il fut mis en service en avril 1935 dans la Marine française (Escadrille E1).
Dans le même temps, trois autres appareils avaient été commandés, le second de la série différait des autres par un cockpit prolongé jusqu’au nez de l’avion et des postes de tir situés de chaque côté au niveau des ailes à la place du classique poste avant.

D’autres mitrailleuses Darne étaient placées latéralement au niveau de l’arrière de la cabine et une était située à l’extrémité arrière.
L’équipage était de huit personnes. (En principe prévu pour 3...)
Le Bizerte était prévu pour des vols de reconnaissance, mais il pouvait emporter une petite charge de bombes (quatre fois 75 kg) sous les ailes basses.


Douze exemplaires avaient été construits fin 1936, les derniers, désignés Bre 522 avaient reçu des moteurs Hispano-Suiza 14AA à la place des Gnome-Rhône 14 Kirs 1.
La production atteignit 28 avions fin 1938 (entre temps l’usine du Havre avait été intégrée à la SNCAN).
Trois Bizerte légèrement modifiés et équipés de moteurs Gnome-Rhône 14N de 900 CV furent encore assemblés au début de la Seconde Guerre mondiale.

Pendant la première partie du conflit, les hydravions furent employés pour des missions de reconnaissance en Atlantique et Méditerranée (Escadrilles E1, E2, E6 et E9).
Plus tard, après la défaite française, une partie des appareils sera utilisée par la Luftwaffe pour des missions de secours.

Beaucoup de Bre 521 sont encore utilisés en 1940, les Allemands en récupèrent quelques-uns pour le sauvetage en mer 


L'hydravion en remorque du Simoun... ça décoiffe

Série de photos prises à Port-Lyautey durant les années 1938-39-40 montrant des Breguet Bizerte

La première spectaculaire montre le Breguet Bizerte E3.8 remorqué par le Simoun au
large du Maroc. le 24.02.1940. l'hydravion a bien tenu à la mer mais à heurté son remorqueur à l'arrivée et a coulé ....... Photo (Le Brusquet)

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