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22 mars 2013

Maryse Hilsz à Juan de Nova

Commémoration de l'atterrissage de Maryse HILSZ sur Juan de Nova




La cérémonie en mémoire de Maryse Hilsz, lieutenant de l’Armée de l’Air et pionnière de l’aviation française, s’est déroulée le 27 février 2013 sur l’île Juan de Nova en présence du lieutenant-colonel Deveze, commandant de la base aérienne de la Réunion, du général Hogard, commandant supérieur des FAZSOI et du préfet administrateur supérieur des TAAF, Pascal Bolot.


Le 9 avril 1932, Maryse Hilsz, alors âgée de 29 ans, entreprend un vol de Madagascar vers le Mozambique accompagnée de son mécanicien Maurice Dronne. Son avion, un Farman F291 surnommé “Joe II”, connaît des difficultés de stabilité. Elle effectue alors un atterrissage forcé à Juan de Nova et passe 17 jours sur l’île avant de redécoller.



A l’occasion de cette commémoration et pour rendre hommage aux aviatrices françaises, l’équipage de cette mission était composée de 2 femmes pilotes de l’escadron de transport ET50 "Réunion" dont l’une d’entre elles fut décorée lors de la cérémonie.




La plaque commémorative a été dévoilée et déposée sur la stèle érigée en décembre 2010 en hommage à l’équipage Goulette - Marchesseau - Bourgeois.








Dans le cadre de cet évènement, un dépliant en édition limitée retraçant l’histoire de l’aviation sur Juan de Nova et la vie de Maryse Hilsz a été remis aux autorités avec le timbre des TAAF dédié à l’aviatrice et le cachet du jour apposé par le vaguemestre.




Elle prépara un voyage : Paris-Madagascar et retour et le record du monde de l'altitude féminine qu'elle s'attribua le 19 août .1932 avec 9 791 mètres, prouesse prouvant la maestria et la force de résistance de la championne du sexe prétendu faible.
Son voyage à Madagascar, commencé le 31 janvier et terminé le 7 mai 1932, lui permit d'accomplir une série d'exploits sans exemple dans l'histoire de l'aviation féminine.


La première, elle traversa dans toute son étendue et par deux fois l'interminable Sahara ; la première, elle franchit le canal du Mozambique, qui représente plus de 450 kilomètres de vol maritime. Au retour, une panne l'obligea à se poser et, par miracle, Maryse Hilsz découvrit la petite île Juan de Nova. Les péripéties multiples ne parvinrent jamais à la décourager et elle rentra à Paris après avoir ajouté 25 000 kilomètres à son tableau.



«Des souvenirs ? me dit-elle. Encore ? Toujours ? Et le bain de mon chien ?

— Il attendra. Racontez-moi plutôt celui qui faillit vous être fatal dans votre traversée.

- Soit : mais permettez-moi de vous parler comme si je télégraphiais : Istres, Niamey, 4 000 kilomètres en trois jours. A l'étape suivante, rupture d'une tuyauterie d'huile au-dessus de la savane, parmi les arbustes et les hautes herbes. Atterrissage sans incident. Heureusement, sans quoi le brasier avec mes 1000 litres d'essence... Dépannée par le comte de Sibour, un chic camarade. Enfin, le 16 mars, je peux repartir, alors que j'étais immobilisée depuis le 4 février. Et le 29, Madagascar : joie ! Voilà !

Et puis...

— Le 8 avril, décollage. Panne. J'atterris sur l'île Juan de Nova. Je repars.

— Stop! Ce sont là toutes vos impressions ?
— Pourquoi vous étonner ? J'ai eu la chance de trouver un sol hospitalier au moment où j'en avais besoin. Tant mieux. Mais y a-t-il là de quoi donner lieu à des développements lyriques ?»

Décidément, cette héroïne n'a pas pitié des journalistes.

« Quinze jours perdus, continue Maryse Hilsz. J'étais allée à Majunga, un navire de la marine de guerre étant venu me chercher. Il avait le droit, sans ordres spéciaux, de me porter secours. Mais il lui était interdit de me ramener à Juan de Nova. Il fallut attendre l'autorisation pendant six jours : charmant ! A l'arrivée, terrassée par les fièvres, je reste pendant quatre jours sans connaissance et maigrissant d'un kilogramme quotidien. Avis aux femmes qui ne veulent pas engraisser ! D'ailleurs, pendant mon voyage, je perdis 9 kilogrammes. A peine remise, je repars et, le 7 mai, je rentrais au Bourget. C'est tout !

— Rien à dire sur vos traversées du Sahara ?

— Rien. J'aime mieux le sable que l'eau. C'est moins impressionnant, quoique aussi dangereux. Et puis, là-bas, le général Vuillemin ou Poulain retrouveraient un bouton de manchette dans n'importe quel endroit du désert !

— Et votre dernier raid ? .

— Ah ! non, ne m'en parlez pas. Voici des semaines que je passe mon temps à le raconter.

— Il vous a pourtant valu la Légion d'honneur,

— Certes, j'en suis ravie



Enveloppe réalisée par l’adjudant-chef Eric Leneveu
sources : TAAF 


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