Affichage des articles dont le libellé est Pologne guerre 39 45 Gdansk Gdynia Danzig Gotenhafen wilhlem Gustloff stadt westerplattephoto (c) AG Bergougniou. Afficher tous les articles
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01 février 2015

De Gotenhafen à Gdynia Pologne Gdansk golfe chantier naval Danzig Stocznia Gdanska Westerplatte guerre occupation Sopot Tardi stalag IIB

De Gotenhafen à Gdynia le Golfe de Gdansk



Donec dans son dernier billet évoque le naufrage du Wilhelm Gustloff et du nombre de victimes lié au torpillage du navire. 

Denis Duet par ailleurs me signalait aussi que TARDI  dans "Moi René Tardi prisonnier de guerre au Stalag II B Mon retour en France" parlait page 46 du torpillage du navire.

Rappelons que nous sommes début 1945, l'Armée Rouge avance en Prusse orientale et en Silésie. Elle découvre les camps de concentration et les centaines de milliers de morts dues au régime nazi.





Le traité de Versailles de 1919 retire Dantzig à l'Allemagne bien que la majorité de ses habitants soit allemande (95 % de germanophones au recensement de 1923, contre 4 % de polonais, les minorités cachoubes, russe et juive n'étant pas évaluées, car le recensement ne tenait compte que de la langue parlée) et en fit une ville libre. 

Un peu de Géographie



La baie est formée par la courbe des côtes de la Poméranie en Pologne et de la Sambie à Kaliningrad (Russie). 

Gdansk les ruines de la deuxième guerre mondiale photo (c) Bergougniou


Son territoire, enclavé dans celui de la Pologne, était placé sous la protection de la Société des Nations (1920). La Pologne conservait le contrôle d'un certain nombre de secteurs économiques (port, douane, communications ferroviaires extérieures), disposait d'une garnison et d'un arsenal portuaire (Westerplatte), et gérait une administration de Poste et des télégraphes, dite "Poste polonaise" (Polnische Postamt).


dans les rues  photo (c) Bergougniou
En l'absence de plébiscite, cette décision a été considérée par la population comme une violation du droit des peuples pourtant proclamé par le Président Woodrow Wilson, occasionnant de nombreuses plaintes auprès de la SDN, et exacerbant le sentiment anti-polonais. En décembre 1920, aux élection du parlement local (Volkstag), le parti nationaliste allemand (Deutschnationale Volkspartei) arrivait déjà en tête.
Entrée du chantier naval (Chantier Lénine) photo (c) Bergougniou

le chantier naval photo (c) Bergougniou

La Westerplatte est une presqu'île recouverte de sable et de forêts située sur la côte de la Baltique à l'embouchure de la Vistule morte, à l'entrée du canal menant au port de Gdansk. 





photo (c) AG Bergougniou
De 1926 à 1939, elle abrita le dépôt de l'armement polonais. La presqu'île est connue pour avoir été le théâtre de la bataille éponyme en septembre 1939 entre troupes polonaises et troupes allemandes lors de l'invasion de la Pologne.




L'attaque allemande était prévue sous le commandement du général de police Friedrich Eberhardt. Les troupes du général étaient composées de 1 500 hommes de l'unité SS Heimwehr . 




Cette unité était constituée de 225 commandos d'élite. Le contre-amiral Gustav Kleikamp avait positionné son navire, le SMS Schleswig-Holstein, alors en visite de courtoisie à Westerplatte, plus en amont pour pouvoir bombarder Westerplatte.



À 4 h 48 du matin, le navire de l'amiral Kleikamp ouvrit le feu sur le secteur sud de Westerplatte. C'est ainsi que la Seconde Guerre mondiale a commencé. Sucharski envoya un SOS à la péninsule de Hel après que les Allemands aient détruit une partie du mur d'enceinte.

1er septembre 1939 

Huit minutes plus tard, les commandos allemands montaient à l'assaut en trois escouades. Les soldats polonais réussirent à éliminer le nid de mitrailleuses au prix de la vie de trois soldats et par la précision de leur feu, arrêtèrent leur progression. Le lieutenant Pajak ouvrit le feu avec des obusiers et réussit à détruire les nids de mitrailleuses allemandes placés sur les dépôts de l'autre côté du chenal. À ce moment, le Schleswig-Holstein menacé par ces obusiers,  parvient à les détruire, évitant ainsi la destruction de son poste de commandement.



Westerplatte photo (c) Bergougniou
À l'autre bout de Westerplatte, la police allemande de Dantzig  avait tenté de s'emparer du port, mais des civils armés et la garnison l'avaient repoussée ; 50 Allemands étaient morts, et les Polonais avaient perdu 8 hommes. 
Westerplatte  photo (c) Bergougniou


Kleikamp, qui avait espéré prendre le dépôt très rapidement, avait désormais affaire à une véritable bataille. Appuyés par 60 hommes de la SS Heimwehr, les commandos de marine menés par Henningsen repartirent à l'attaque à 8h55. Ils franchirent le mur d'enceinte mais, sous le feu des Polonais, ils furent arrêtés par des mines, des arbres abattus et des barbelés. À midi, les combats se poursuivaient mais, totalement démoralisés, les SS rebroussèrent chemin. Henningsen fut tué et, pas plus d'une demi-heure plus tard, les Allemands décidaient de renoncer. Les combats avaient coûté la vie à 82 Allemands,et Westerplatte tenait toujours. La seule consolation pour les Allemands était qu'ils avaient massacré les défenseurs polonais du bureau de poste de Dantzig. L'attaque allemande contre Westerplatte avait été un échec total.
Dans la nuit du 3 au 4 septembre, les commandos allemands attaquèrent les avant-postes polonais mais furent repoussés. Le matin du 4 septembre, un torpilleurallemand lança une attaque surprise par la mer. Le lendemain, Sucharski convoqua un conseil de guerre et demanda à ce que la garnison se rende. Dabrowski désapprouva fermement. Sucharski ordonna à ces hommes de continuer à se battre avec courage et détermination

.../...



À 9h45, le 7 septembre, le drapeau blanc apparut et, à 11 heures, Sucharski se rendit à Kleikamp. Ce dernier lui rendit son sabre en l'honneur de son courage. Les soldats allemands se mirent au garde-à-vous lorsque la garnison quitta Westerplatte à 11h33



SOPOT  

Située sur la côte sud de la mer Baltique, au nord de la voïvodie de Poméranie, Sopot est surtout une station balnéaire et un lieu de cure, bien connu pour sa jetée de bois, (appelée Molo) la plus longue d’Europe (515,5 mètres), d'où on a une vue sur le golfe de Gdańsk. La ville est également réputée pour sonfestival international de la chanson, second évènement en Europe après le concours Eurovision.

SOPOT photo (c) Bergougniou

Ces côtes sont formées par de longs cordons littoraux dont les plages sont célèbres : à l'ouest la presqu'île de Hel, qui délimite la baie de Puck (en), et au sud-est la presqu'île de la Vistule, qui délimite la lagune de la Vistule.




Sa profondeur maximale est de 120 mètres, et son taux de salinité est de 0,70 %. Les principaux ports sont Kaliningrad, Gdańsk, Gdynia, Puck, Sopot, Hel, Primorsk et Baltiisk.

La baie reçoit les eaux de la Vistule qui se jette directement dans la baie par trois bras, et indirectement via la lagune de la Vistule par deux bras (dont la Nogat).




Gdynia  en allemand : Gdingen/Gotenhafen 1940-1945) est un port important de la baie de Gdańsk, sur la côte sud de la mer Baltique et une station balnéaire du nord de la Pologne.




Située en pays cachoube, dans la voïvodie de Poméranie, Gdynia fait partie d’une conurbation qui comprend aussi la station thermale de Sopot, la ville de Gdańsk (Danzig) et des communes de banlieue, le tout formant une région métropolitaine appelée Trójmiasto (Tricité) et abritant une population de plus d’un million d’habitants.




La ville elle-même compte 250 242 habitants sur un territoire de 135,5 km², ce qui en fait la 12e plus grande ville de Pologne et 2e plus grande ville de la voïvodie de Poméranie.







La situation politique
Au tournant de l'année 1945, rares sont ceux qui nourrissent encore des illusions sur l'issue de la guerre. Les Allemands prennent conscience des massacres qui furent perpétrés par le régime qu'ils ont soutenus. Ils essaient de détruire les preuves, ils fuient de peur de la répression dont ils seront l'objet. Les camps de prisonniers se vident, les déportés prennent la route de la mort où seuls les plus forts survivront, les autres seront exécutés ou abandonnés dans l'hiver polonais.







En Allemagne orientale donc, une multitude de réfugiés civils et militaires fuit l'avance des armées soviétiques. 
Beaucoup ont pris place à bord du paquebot Wilhelm Gustloff, lequel lève l'ancre du port de Gotenhafen au matin du 30 janvier 1945. Leur espoir est d'atteindre Hambourg, qui est encore libre de toute occupation.

La liste officielle fait état de 6.050 personnes à bord : membres d'équipage, soldats et réfugiés. Dans les faits, ce nombre est très supérieur. Il dépasse les 8.000, voire 10.050 personnes !



Tardi - Stalag IIB - Casterman

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