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18 décembre 2012

Joyeuses fêtes

Mise en condition opérationnelle  pour les fêtes de fin d'année 


Noël est à la fois une fête religieuse, une fête de la famille, celle des enfants, mais aussi une fête communautaire : elle réunit croyants et non-croyants autour d'un message de paix et d'amour.




La France est majoritairement rurale au XIXe siècle. Les différences entre les coutumes festives des campagnes et des villes s'affirment. Les festivités de Noël ont un caractère religieux : la messe de minuit est un temps fort du calendrier liturgique. Les réjouissances populaires se portent sur les crèches spectacles et la dévotion à la crèche familiale se développe avec un caractère régional marqué. Le repas de Noël en milieu rural n'a pas encore pris la forme du réveillon, coutume plus citadine.
De nos jours, le caractère religieux s'estompe devant la fête familiale réunissant adultes et enfants autour du sapin pour la traditionnelle distribution de cadeaux.



Au Canada, les traditions relatives à la fête de Noël nous sont parvenues de plusieurs pays. La France nous a transmis la célébration de la Nativité et ses vieux noëls, l'Allemagne l'arbre de Noël et ses divers ornements, et l'Angleterre les cartes de voeux. L'Irlande nous lègua cette ancienne coutume gaélique d'installer des lumières aux fenêtres. Puis, les États-Unis nous apportèrent le père Noël, la Tchécoslovaquie et le Japon déversèrent leur flot d'ornements de toutes sortes pour le sapin de Noël et la décoration des intérieurs domestiques.




Ancêtres de la carte de souhaits, les feuillets de bons voeux apparurent dès le début du XVe siècle. Leur succédèrent, au XVIIIe siècle, ces imprimés que les marchands envoyaient à leur clientèle pour le Nouvel An.

Faisant partie de nos traditions du temps des Fêtes, les cartes de voeux que l'on échange à l'occasion de Noël ou du Nouvel An tirent leur origine, une fois de plus, de l'Angleterre. L'évolution de cette coutume se fit d'ailleurs rapidement en Europe, notamment en Allemagne, grâce à un tout nouveau procédé d'imprimerie mis au point par Aloys Senefelder en 1796. Cette technique, appelée lithographie, permettait de reproduire en très grande quantité un dessin ou un texte tracé au préalable sur une pierre à grain très fin.






Au Canada, la production de cartes a débuté entre 1870 et 1880. Simples adaptations des oeuvres de Krieghoff, Bartlett, Massicotte et d'Henri Julien. Ces cartes montraient surtout des scènes hivernales d'activités typiques ou de sports. Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, cependant, bon nombre des cartes vendues au Canada provenaient encore de la Grande-Bretagne et des États-Unis.



L'habitude d'envoyer des cartes de voeux aux parents et amis pour le Nouvel An se propagea assez rapidement en Angleterre, en Allemagne et en Amérique. Après 1880, la carte de Noël vint remplacer progressivement celle du Nouvel An et prit son véritable élan grâce à une commercialisation à plus grande échelle. Les grands magasins commencèrent même à offrir des assortiments de cartes de souhaits par le biais de leur catalogue.




En France, la carte de souhait n'a pas connu ce "glissement" vers Noël et ne s'envoie pratiquement que pour offrir les voeux de la nouvelle année.



En 1840, année où le premier timbre postal était lancé en Angleterre, on éditait une première série d'enveloppes décorées de motifs de Noël. Trois ans plus tard, la première carte de souhaits voyait le jour. Elle fut réalisée par John Calcott Horsley pour le compte de Sir Henry Cole. Cette carte montrait une famille en train de célébrer joyeusement Noël en levant son verre "pour une santé". Cette scène choqua vivement les défenseurs de la "tempérance", qui n'hésitèrent pas à la dénoncer.






La première carte de souhaits "américaine" serait l'oeuvre d'un lithographe allemand, Louis Prang, émigré aux États-Unis vers 1850. En 1860, Prang installa son atelier à Boston (Massachusetts) et commença à produire les premières cartes de souhaits en couleur. A cette époque, cependant, les cartes de souhaits étaient davantage rattachées au jour de l'An qu'à Noël.



Le goût des crèches est attesté en France dès le XVIIe siècle. Dans les maisons aristocratiques et bourgeoises, on voit apparaître des préfigurations de la crèche domestique, sous la forme de boîtes vitrées décorées, appelées grottes ou rocailles.




On y trouve des représentations de l'enfant Jésus, ou des scènes de la vie du Christ et des saints. Les figurines, réalisées en cire, en mie de pain ou en verre filé, apparaissent dans un décor imaginaire de fleurs, de cascades d'animaux évoquant le paradis. 




Les crèches napolitaines connaissent notamment un grand succès. Avec l'apparition des santons provençaux au XVIIIe siècle, la crèche familiale prend davantage d'envergure, certaines comptant même parfois une quarantaine de personnages différents.





Au Québec, la crèche de Noël faisait déjà partie de nos traditions religieuses au début de la Nouvelle-France. Toutefois, c'est seulement à partir de 1875 qu'elle commença à pénétrer dans les maisons et à s'intégrer aux usages familiaux. Avant même qu'on prit l'habitude de dresser un sapin de Noël, la crèche occupait déjà une place de choix dans les intérieurs domestiques.

La coutume de monter une crèche sous le sapin se généralisa au cours des années 1930. De nombreuses familles confectionnèrent elles-mêmes des étables pour abriter les personnages achetés sur le marché. Par la suite, on vit apparaître au pied du sapin les villages, constitués de maisonnettes dispersées autour de la crèche.



Noël c'est aussi l'espoir du retour des Prisonniers  Noël 1942 Quimper



Carte spéciale émise à l'occasion du SALON DU PRISONNIER organisé pour NOËL 1941






Avec l'invention des guirlandes d'ampoules électriques, l'Amérique donna un nouvel aspect à l'arbre de Noël traditionnel. Dès 1912, les premiers arbres illuminés apparaissaient sur les places publiques de la ville de Boston. Les sapins extérieurs devinrent rapidement monnaie courante en Amérique. Après la Première Guerre mondiale, cette nouveauté gagna l'Europe et se généralisa finalement vers le milieu du XXe siècle.



Vers la fin du XIXe siècle, une autre variante de l'arbre de Noël traditionnel apparut également sur le marché : le sapin artificiel. Les plus anciens proviennent d'Allemagne et sont fabriqués à partir de fil métallique et de plumes d'oie ou de dinde, teintes en vert pour imiter les aiguilles du conifère.
Entre 1900 et 1950, la production de grands arbres, en plumes d'autruche ou de cygne, était destinée aux hôtels, magasins et grandes demeures bourgeoises.



A l'origine, la crèche familiale se limitait aux personnages de la Nativité. Au Québec, les premiers personnages de la crèche étaient fabriqués en cire par les congrégations religieuses.
Puis, au XVIIIe siècle, apparut dans le Midi de la France une petite industrie qui se mit à fabriquer tous les personnages de la crèche. Le véritable essor des santons est lié à la révolution qui interdit la Messe de Minuit et les crèches d'église. Les Marseillais étaient restés très fidèles à leurs crèches et créèrent des "crèches publiques", réalisées par des particuliers qui les faisaient visiter. L'usage se développa alors de monter une crèche dans chaque foyer.




Grâce au travail d'habiles artisans, les fameux santons de Provence, apparus pour la première fois à la foire de Noël à Marseille en 1803, gagnèrent rapidement la faveur populaire : ils concurrençaient les santons de cire, plus raffinés, mais aussi plus coûteux. Bientôt, ces petits personnages aux couleurs vives garnirent les crèches provençales, mais aussi celles du Dauphiné, du Roussillon et du Languedoc.
En 1798, Louis Lagnel conçut des moules en plâtre pour fabriquer ses santons. Cette nouveauté technologique révolutionna complètement cette industrie artisanale. Favorisant la production de masse, elle permit une plus grande diffusion des produits lors des foires aux santons. L'oeuvre de Lagnel a influencé les santonniers jusqu'à nos jours, que ses modèles aient été copiés ou surmoulés.




Parmi les principaux producteurs d'ornements de Noël figure en tête de liste l'Allemagne qui, de 1875 jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, fournit une bonne partie des décorations ornant les sapins de Noël canadiens. Viennent ensuite l'Autriche, les États-Unis, le Japon, l'Italie, la Tchécoslovaquie et le Canada.

Les kugels, sorte de boule en verre destinée à protéger la maison des esprits maléfiques, furent les premiers ornements en verre fabriqués pour le sapin de Noël. Ils étaient produits à Lauscha, en Allemagne, vers 1830. Par leur forme, ces kugels et autres boules de Noël rappellent les pommes rouges décorant l'arbre du Paradis.




L'aéro vient parfois en aide au Père Noël





Joyeuses fêtes à tous




http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/noel.htm

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