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01 janvier 2012

La Marine à Madagascar

La Marine à Madagascar









Le peuplement de Madagascar par des Indonésiens et par des Africains est très ancien (avant JC). Dès le XIIème siècle, des comptoirs commerciaux arabes sont fondés, comme la ville de Majunga. A partir du XVIème siècle, l’île devient un territoire auquel s’intéressent les Européens, après sa découverte par un portugais, Diego Diaz, en 1500.













En 1643, les Français fondent Fort Dauphin, et au XIXème siècle l’île devient peu à peu une colonie française. Tamatave est occupée par la France en 1883, et Madagascar devient un protectorat français en 1885, pour finalement être annexée en 1896.




À la fin du XIXe siècle, Britanniques et Français se font concurrence à Madagascar à travers leurs missionnaires et leurs trafiquants. Les premiers font sentir leur influence à Tananarive, la capitale, tandis que les Français renforcent leur présence parmi les populations côtières, rivales des Mérinas des hauts plateaux.






En 1883, les Français précipitent les choses en bombardant le port de Tamatave, en pays Betsimisaraka.



Enfin, le 17 décembre 1885, ils imposent au souverain malgache la cession de la baie de Diégo-Suarez, à la pointe nord de l'île, le contrôle par eux-mêmes de la politique étrangère du royaume malgache, l'installation d'un résident français à Tananarive et, par-dessus le marché, une indemnité de guerre.




Ce traité léonin est un protectorat qui ne dit pas son nom mais sa mise en application se heurte à la résistance passive de la reine Ranavalo III.




Pour amener la souveraine à résipiscence, un corps expéditionnaire français sous le commandement du général Duchesne débarque à Majunga. Il remonte jusqu'à Tananarive, sur les hauts plateaux, principale ville et capitale de la Grande Île.



Le 1er octobre 1895, il entre dans la capitale et impose à la reine Ranavalo III un protectorat en bonne et due forme. Mais, aussitôt après, éclate la révolte dite des «Menalamba» (ou toges rouges, le «lamba» étant le vêtement national des Malgaches). Le royaume est alors formellement annexé par la France le 6 août 1896.



Le général Duchesne, impuissant à mater la rébellion, est remplacé par le colonel Joseph Gallieni (45 ans), promu général pour l'occasion et pourvu des pleins pouvoirs civils et militaires.

Gallieni a déjà montré son savoir-faire en Indochine face aux «Pavillons noirs», avec un adjoint promis comme lui à un brillant avenir :Hubert Lyautey.




Le nouvel homme fort de l'île arrive à Tananarive avec un bataillon de la Légion étrangère.

Sans tarder, il fait arrêter les deux personnages qui inspirent la rébellion, à savoir l'oncle de la reine, détesté du peuple, et son ministre de l'Intérieur, au contraire très populaire. Tous les deux sont fusillés pour l'exemple. Le 28 février 1897, la reine est quant à elle exilée à La Réunion puis à Alger.




Les hauts plateaux mérinas étant soumis, Gallieni se consacre par étapes à la «pacification» des régions côtières. Combinant fermeté et générosité, il fait exécuter les meneurs de la révolte.

Le fidèle Lyautey débarque en ligne droite du Tonkin pour le soutenir dans cette nouvelle tâche.





Dans son désir d'accélérer le développement de l'île, Gallieni instaure le travail forcé et encourage la venue de colons européens. En réaction, les Malgaches rebelles forment des sociétés secrètes et complotent contre le colonisateur.

Une nouvelle révolte, en 1904-1905, provoque le rappel du gouverneur. Mais la France est déjà solidement établie dans la Grande Île et son influence se fait sentir sur le développement économique et les infrastructures.




En 1924, le travail forcé est remplacé par des «travaux d'intérêt général» sans que cela améliore le sort des Malgaches, surtout dans les régions de plantations, sur la côte orientale, autour de Tamatave. C'est là qu'éclateront les révoltes populairesde 1947.



sources : 







Dès 1885, la ville de Diégo-Suarez passa sous le contrôle de la France et prit alors de l'importance grâce à la Marine Française, qui installa un arsenal et plusieurs casernes.





La Légion Etrangère quitta la ville en 1975, mettant un terme à une présence française de près d'un siècle.








Cette rade extraordinaire offrait un repaire naturel et protégé dont le contrôle aisé n'avait pas échappé aux nombreux pirates, commerçants et négriers qui s'y succédèrent au fil des siècles mais également à la France. Après l'installation de la marine Française, la croissance s'ensuivit.





En 1899, le Maréchal Joffre s'nstalla à Diégo-Suarez, où une place qui domine le port porte son nom. il créa de nombreuses fortifications pour défendre la rade à Orangea, à Andrakaka, à Cap Diégo et à Windsor Castle, en particulier. Le port de commerce se développa et surtout l'Arsenal.






En 1942, alors que l'administration coloniale de Madagascar était contrôlée par les Pétainistes au terme de violents combats lors de l'opération Ironclad, la Royal Navy et les Forces Françaises Libres prirent possession de la base navale, ouvrant la voie au contrôle de tout le territoire malgache.







Craignant que l’Inde se retrouve isolée, les forces britanniques mènent, le 5 mai 1942, l’opération Ironclad, appelée égalementbataille de Madagascar ou bataille de Diego-Suarez. C’est une invasion amphibie de la colonie française de Madagascar, àDiego-Suarez, commandée par le gouverneur général vichyste Armand Annet en place depuis avril 1941.





Jusqu'en 1973, Diégo-Suarez servit de port à la flotte française de l'Océan Indien. Les accords militaires devenus caducs, le port a été transformé en un chantier de constructions et de réparations navales, l'un des plus importants de l'Océan Indien.











Tananarive le Rova avant 1885  photo BNF




http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/seconde/madagascar/Dossier.htm


http://laroyale.forum0.net/t1233-campagne-de-diego-suarez


http://latribune.cyber-diego.com/histoire/190-un-circuit-touristique-a-diego-suarez-en-1910-1ere-partie.html 

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