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18 juillet 2014

Humour dans le carré par Donec

le cambusard version navalisée du pinard

Bonjour à tous,

Il y a un siècle débutait le plus terrible holocauste que l’homme ait pu imaginer. Heureusement nous en fûmes déclaré vainqueurs.



Mais grâce à quel élixir gagnâmes-nous cette guerre?


Au pinard bien sur, le cambusard en étant sa version navalisée.
De là cette inoubliable chanson crée par Bach en 1916 au 140ème de ligne
« Le pinard c’est de la Vinasse
Ca réchauffe là où s’que ça passe
Vas-y bidasse, 1-2 rempli mon quart 3-4
Vive le pinard, vive le pinard »



Vous ne serez donc pas surpris de l’éloge que je fais de ce breuvage.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.
Donec


Mon grain de sel...

et pour illustrer cette page culturelle, je vous propose ce texte interprété par Michel Simon... dans le Vieil homme et l'enfant, un film de Claude Berri



20 juin 2014

Humour dans le carré par Donec

l'Authion en souvenir de Jacques



Bonjour à tous,

Du balcon de l’hôtel de ville de Nice le 9 avril 1945 le général De Gaulle lance « Nos armées vont franchir les Alpes ! ». En effet, le lendemain, la 1ére DFL du général Garbay monte à l’assaut. En route pour la Forcla, La cime de Raus, les Mille Fourches ! L’escadron de chars du premier régiment de fusiliers marins est commandé par le capitaine de corvette Roger Barberot. Il avait en 1940, avec André Patou et Honoré d’Estienne d’Orves quitté Alexandrie pour reprendre le combat. Le commandant se dirige vers Cabanes Vieilles. L’héroïque bataille de l’Authion va se dérouler dans des conditions pénibles. Comme souvent, pour nos troupes, le courage suppléé au manque d’équipements de montagne.



Jacques après sa sortie de la terrible école des SAS d’Achnacarry et quelques parachutages en Lancaster au dessus de l’Italie du nord, rêvait de baroud. Il ne pouvait donc pas manquer cette ultime campagne. Son rôle : il guidera les fusiliers marins vers Cabanes Vieilles. En pleine bataille, en dépit des mines judicieusement posées par les Allemands, par six fois, il affrontera un feu nourri pour sauver des camarades blessés.


Pour cette belle conduite la croix de guerre avec palme lui sera décernée. Félix Gaillard, René Coty et Jacques Chaban-Delmas ont apposé leurs signatures au bas de la distinction. Mais nous ne sommes là qu’au début de l’aventure…

Tout cela pour dire que nous serons samedi matin, entre amis, à l’Authion, au pied du monument des fusiliers marins, pour nous souvenir de tout ça…

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.


Donec

30 mai 2014

Humour dans le carré par Donec

Gaffe au cerveau reptilien


Bonjour à Tous,

Depuis 2000 ans, l’Eglise aidée par les cours d’assise essaie de marginaliser notre cerveau reptilien hérité du temps de la horde primitive et du banquet cannibale (comme dirait ce bon Sigmund). Mais tout cela est de peu d’effet quand passe devant nous une fée dotée de tous les attributs érotiques de sa fonction. Notre cerveau s’enflamme, des lampes s’allument et nous nous apprêtons à commettre une mauvaise action. 






Mais dans l’instant nous apparaissent le président de la cour d’assise, la prison, le bagne, l’estrapade, la guillotine et le pire de tout : l’excommunication. S’il passe outre, l’honorable père de famille réveille le tyrannosaurus sex qui sommeille en lui. Le pire est alors à craindre et une vie honorable est jetée aux orties. Naturellement je ne parle que pour nos régions d’Europe occidentale ou l’amour contraint est violement réprimé. En Syrie, Tchétchénie, au Centrafrique, au Congo tout cela est admis et sert d’exutoire aux guerriers en mal de virilité.



La semaine prochaine nous traiterons de l’Apocalypse

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.



Donec

16 mai 2014

humour dans le carré par Donec

90 ans... c'est tuant


Bonjour à tous,

Nous sommes samedi 10 mai, Il est 19 heures, je m’écroule sur mon fauteuil Empire, ultime survivant d’une fortune dilapidée avec allégresse par un père soucieux d’épanouir sa libido exacerbée.

Je tends le bras vers un bouquin oublié sur le guéridon. La couverture représente un matelot de dos, coiffé d’une casquette et sa malle sous le bras. A droite la mer, à gauche une jeune femme adossée au mur d’un hôtel. Le titre de l’ouvrage : « Bourlinguer ».





Je l’ouvre et lis les premières lignes : « Je ne souffle mot. Je regarde par la fenêtre Venise. Venise. Reflets insolites dans l’eau de la lagune. Micassures et reflets glissants dans les vitrines et sur le parquet en mosaïque de la bibliothèque Saint Marc. Le soleil est comme une perle baroque dans la brume plombagine qui se lève derrière les façades des palais du front de l’eau et annonce un mauvais temps au large, crachin, pluies, vents et tempête. Je ne souffle mot. A la place du vaporetto qui passe devant la Dogana di Mari, appareille une tartane. C’est le 11 novembre 1653… »




Comme il est bon de respirer l’air du large ! On en oublie alors les ineffables Marc Lévy, Guillaume Musso, Katherine Pancol et quels autres de la même eau. Ces besogneux répondent si bien à ces mots de Jacques Chardonne : « des milliers et des milliers de livres édités par des éditeurs incultes pour des lecteurs incapables de gouter les biens supérieurs et immatériels ».

Non mais !

A part cela nous reprenons la vie déjantée de Donec et de ses amis.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.


Donec

14 mars 2014

humour dans le carré par Donec

Un homme providentiel
par Donec

Bonjour à tous,

Mes amis font grise mine, notre pays est au fond du gouffre me disent-ils. 
  • Je m’inquiète : l’armée du Tzar camperait t’elle à la Bastille ? 
  • Les Uhlans seraient-ils place de la Concorde ? 
  • la Wehrmacht défilerait-elle sur les champs Elysée ? 
  • La ligne B du RER serait-elle aux mains des janissaires de Saladin ?

« Plus grave ! » me disent-ils 
« nous aurions besoin d’un homme providentiel ! ».




A l’instar des républiques sud-américaines notre pays ne manque jamais, une ou deux fois par siècle de se découvrir un homme, de belle allure si possible qui sorte le pays du gouffre. Notre histoire ne manque pas de Jeanne d’arc, de Pétain, de Boulanger, de Napoléon oncle et neveu, de Clémenceau, de Charles de Gaulle qui se dévouèrent pour la Patrie. Arrivée au pouvoir sur un char fleuri, ils terminèrent leur mandat chassés par l’ingratitude du peuple, au mieux dans un Colombey les deux églises, au pire sur un bucher ou une ile de l’océan atlantique.


J’invite donc tout candidat à ce beau rôle d’homme providentiel à bien réfléchir aux risques d’une aventure qui peut se terminer tristement.

Au menu d’aujourd’hui les bonnes idées de Donec et les dangers de l’Amour

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.


Donec

14 février 2014

Humour dans le carré par Donec

Ah le bon vieux temps par Donec
Mme de Sévigné

Bonjour à tous,

Je feuillette ces temps ci les lettres de madame de SEVIGNE, ce qu’elle dit du « bon vieux temps » est proprement hallucinant. Vers 1672 la vie était impossible, même pour une personne du niveau social de la marquise. Les femmes mourraient en couche, la variole faisait des ravages, on avait tout le temps des maux de ventre, des maux de dents, on saignait de partout, c’était l’enfer. Je ne parle pas du froid en ces temps où les écologistes n’avaient pas inventé le réchauffement climatique.




Aujourd’hui tout cela est oublié, la médecine est efficace, les voitures chauffées, la nourriture abondante, que demander de plus ?




Pourtant mes contemporains ne connaissent pas le bonheur et ils ont raison, trop d’impôts, trop d’infidèles, trop de bruit, trop d’incivilité, trop de pluie. Ah l’heureux temps où l’on pouvait mourir d’une bonne fièvre quarte dans une soupente sordide, humide et glacée !

A par ça toujours les bouchées au cambusard.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec


Mon grain de sel par JMB


Marie de Rabutin-Chantal naquit à Paris le 5 février 1626. Orpheline de bonne heure, elle fut d’abord élevée par son grand-père et sa grand-mère maternels, M. et Mme de Coulanges. Mais ceux-ci moururent bientôt, et l’enfant fut confiée à l’aîné de leurs fils, l’abbé de Coulanges, celui que Mme de Sévigné appelait plus tard le "Bien bon". L’abbé fit donner à sa nièce une excellente instruction : Ménage lui enseigna, avec le latin, l’espagnol et l’italien. En 1644, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis Henri de Sévigné, parent du cardinal de Retz. Le marquis ruina sa femme, et, pour une querelle de jeu, il se battit en 1651 avec le chevalier d’Albret, qui le tua. De ce mariage étaient nés deux enfants : Françoise-Marguerite et Charles.




Mme de Sévigné se retira pendant trois ans à la campagne, aux Rochers, près de Vitré en Bretagne. Elle remit de l’ordre dans sa fortune, grâce aux conseils du "Bien bon" ; et en 1654, elle revint à Paris, où elle fréquenta l’Hôtel de Rambouillet et s’occupa de l’éducation de ses enfants. 




Puis elle présenta sa fille à la cour, et la maria en 1669 au comte de Grignan, deux fois veuf, et lieutenant général en Provence. Mme de Grignan dut, en 1671, rejoindre son mari.



Cette séparation fut douloureuse : Mme de Sévigné idolâtrait sa fille. Et nous devons à cette circonstance et à ce sentiment un peu outré, la plus grande et la plus vivante partie des lettres de la marquise.



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