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26 octobre 2014

La Pointe Bretagne Le Conquet Ouessant Molène

La Pointe Bretagne Le Conquet Ouessant Molène et la SNSM




Aujourd'hui dimanche, comme le dit mon copain Bernard du Conquet, pour vous des produits locaux, des produits pur Port… 

et comme vous avez dormi une heure de plus… 


Abred ne goll gwech ebet.*




Une histoire très ancienne…
On sait que le territoire est déjà occupé à l’époque néolithique grâce aux vestiges préhistoriques retrouvés sur la presqu’île de Kermorvan (allée couverte, dolmens, menhirs). Aujourd’hui, on peut encore admirer quelques vestiges de cette époque sur la presqu’île, même si la plupart ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale.
Bien des siècles plus tard, à l’époque gallo-romaine, on pense qu’il y aurait eu un port romain à Porsliogan (portus Staliocanus).


La situation géographique du Conquet est déjà considérée à l’époque comme un atout stratégique. C’est justement cette situation qui va causer bien des troubles sur le territoire par la suite. En effet, l’histoire de la commune est rythmée par de nombreux pillages et invasions successives. Par exemple, entre le IX e s et le Xe s., Le Conquet est victime de plusieurs raids normands.


Quelques siècles plus tard, on assiste à de véritables batailles entre Français et Anglais pour faire main basse sur le Conquet. En effet, ces derniers perdent et regagnent le territoire à de nombreuses reprises entre le XIIe et le XVIe s. En parallèle, le port de la cité, engagé dans le transport maritime du vin et du sel, se développe et reste prospère jusqu’à la fin du XVIIIe s.



Un port d’envergure…


A cette époque, le port du Conquet dépasse même en fréquentation celui de Brest. Avec la Révolution et les guerres du premier Empire, le commerce décline peu à peu dans la commune. Il faudra attendre le milieu du XIXe s. et l’arrivée des pêcheurs de Loguivy (commune des Côtes d’Armor actuelles) pour que se développe la pêche aux crustacés dans le port du Conquet. Parallèlement, en 1829 est introduite au Conquet la fabrication industrielle de l’iode à partir des cendres de laminaires. L’usine de fabrication d’iode à partir du goémon est l’activité économique majeure du Conquet au XIXe s. La construction navale a également marqué l’histoire de la commune. Le premier chantier naval attesté date du XVIe s. Cette activité sera présente au Conquet jusqu’en 1992 (date de fermeture du dernier chantier naval sur le territoire).




Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands investissent la côte et installent un ensemble de blockhaus et de batteries pour la défense de Brest sur la presqu’île de Kermorvan.Aujourd’hui encore, on peut voir les nombreux vestiges de cette occupation sur la presqu’île. Les Allemands se rendent le 10 septembre 1944, après un mois d’encerclement autour de Kéringar.







La station de sauvetage en mer du Conquet a été officiellement inaugurée le 10 mars 1867.
L’abri du canot se trouvait alors en haut de la pointe Saint-Christophe, bâtiment qui fut ensuite magasin des Ponts et Chaussées, bureau du Port, bureau de la Douane et plus récemment Coopérative des Marins Pêcheurs puis Comptoir Maritime.





http://www.snsmleconquet.org/histoire.htm



Patron Aristide Lucas

Il fallut attendre le 2 mai 1964 pour que la station du Conquet soit pourvue d’un nouveau canot, c’était le Patron Aristide Lucas, qui est resté en service jusqu’en septembre 1998.

L’Aristide Lucas n’était plus rentré dans son abri depuis 1997, en raison de la vétusté de la cale de lancement qui menaçait ruine. C’est donc sur son corps mort de la digue Sainte-Barbe qu’est venue s’amarrer sa remplaçante la Jeanne-Pierre, vedette prototype des V1 de …1974.






La traversée maritime se fait tout au long de l'année au départ du port de commerce de Brest et du port du Conquet.

Ouessant

Le premier phare construit sur l'île... Il a été construit au point culminant de l'île en 1695 par Vauban et allumé en 1700. Sa hauteur est de 33m environ (90 m par rapport au niveau de la mer). Il a d'abord fonctionné au charbon, puis en 1889 au pétrole. Au début du XXème siècle, il a reçu un nouvel appareil optique.

Aujourd'hui, il est automatisé (et sous télécontrôle à partir du Créac'h) : 2 éclats rouges toutes les 20 secondes ; sa portée est de 24 milles.




Molène est une île du Finistère située entre Ouessant et la pointe Saint-Mathieu. L'insularité de Molène et de son archipel est assez récente. Elle fut produite par les phénomènes qui dévastèrent les côtes Gauloises, coïncidant avec l'arrivée des premiers Bretons.
A la période glacière, l'archipel de Molène était une gigantesque presqu'île de près de 300Km², qui était soudée au continent par une partie basse du Conquet vers la pointe Saint-Mathieu.
A la fonte des glaciers, une élévation des eaux transforma cette presqu'île en une douzaine d'îlots !
Molène est l’île la plus importante de l’archipel du même nom qui comprend 9 îlots principaux
(Bannec, Balanec, Molène, Triélen, L’île aux Chrétiens, Quémènès, Litiry, Morgol, Béniguet) et 9 îlots annexés aux précédents, portant souvent le nom de Lédénes, c'est-à-dire « extension de l’île ou l’île adjacente » rattachée par basse mer et séparée à marée haute (Lédénès Vraz, Lédénès Vihan, Lédénès Bannec…)
La table d'orientation prés de l'embarcadère vous aidera à repérer ces îlots...
(Table réalisée par Guy Trévoux d'après une maquette de Michèle et Gilles Cloitre, don de l'Amicale Molènaise en 1990)





L'île de Quéménès (Kemenez en breton) est située au coeur de l'archipel de Molène dans le Finistère, à environ 9 km (5 milles) du port du Conquet, commune à laquelle elle est rattachée administrativement depuis 1899. Elle est à environ 4 km de l'île de Molène. Quéménès est globalement orientée est-ouest sur une longueur de 1,3 km et a une superficie de 26 hectares. Elle est reliée au nord, par une accumulation de galets submersibles, au Lédénès : un îlot de 4 hectares, lui même rattaché par un cordon de galets à un troisième îlot, le Lédénès Vihan.


L'île est depuis longtemps occupée par l'homme puisqu'elle fut habitée dès la préhistoire, comme ses voisines. On y trouve plusieurs chambres mégalithiques et des menhirs datant probablement du néolithique. Pendant les travaux, nous avons nous-mêmes mis à jour un four datant du moyen âge et de nombreux tessons de poterie.





En 2007, Soizic et David CUISNIER créent l’exploitation agricole SCOP SARL Ferme Insulaire de Quéménès pour répondre à l’appel à projet du Conservatoire du Littoral quant à la gestion du site de l’île de Quéménès. Dans la convention qui les lie au Conservatoire du littoral, Soizic et David se sont engagés à :
remonter l’exploitation agricole en suivant les critères de l’agriculture biologique,
accueillir le public,
sensibiliser le public à la fragilité du milieu naturel et au fonctionnement des énergies renouvelables.




La V1 NG, insubmersible et auto-redressable, à coque à double bouchains, construite par les chantiers BERNARD en composite verre résine (CVR) d’après un plan Orca de monsieur Didier Marchand, est une embarcation de 14,08 mètres de longueur, pour 4,60 mètres de large et un tirant d’eau de 1,35 mètre. Son déplacement est de 18,7 tonnes. Les deux moteurs, développant chacun environ 450 cv, lui assurent une vitesse maximale de 25 nœuds à pleine charge.




L' équipage de "La Louve" est constitué de six hommes comme pour toutes les vedettes de première classe de la SNSM (patron, sous-patron, mécanicien, radio, secouriste, plongeur).


En 1994, lors des trente ans de service du canot tous temps "Patron Aristide Lucas", les canotiers du Conquet rêvaient déjà d’une nouvelle embarcation, moderne, rapide et performante. Mais lorsque l’ "Aristide" a été réformé, il leur fallut déchanter. C’est une vedette de sauvetage d’un modèle ancien, construite en 1974, la "Jeanne-Pierre" qui est venue s’amarrer le 8 septembre 1998 au corps-mort de la digue Sainte-Barbe après une pénible traversée Saint-Malo-Le Conquet qui restera dans les annales de la station. Moyen affecté au Conquet pour assurer la transition entre le "Patron Aristide Lucas" et "La Louve", la "Jeanne-Pierre" a tout de même effectué dans nos eaux et sans jamais faiblir pas moins de 80 interventions.

Surmontant leur déception, les sauveteurs conquétois se sont alors motivés pour convaincre les instances dirigeantes de la SNSM du bien-fondé d’un renouvellement de leur vedette et surtout pour collecter les fonds nécessaires à la part de financement d’un bateau neuf. Il serait trop long d’énumérer ici toutes les actions entreprises dans ce but par le comité local SNSM tout au long de ces six dernières années et de remercier les collectivités, associations, particuliers, qui ont fait des dons, réalisé des prestations, offert leur concours bénévole en de multiples circonstances, pour permettre de réunir les 150 000 Euros, quart du prix du bateau espéré par la direction de la SNSM. Le reste du financement, soit près de 450 000 euros, est assuré par le Conseil Général, le Conseil Régional et par les fonds propres du siège national de la SNSM
Merci à Bernard Hily

Traduction :

* Tôt ne perd jamais. Qui se lève tôt gagne sa journée.


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