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11 mars 2015

Minute littéraire : Blaise Cendrars Pâques à New-York 1915

Blaise Cendras un légionnaire perd son bras


Frédéric Sauser, alias Blaise Cendrars, perd sa main droite arrachée par la mitraille allemande, le 28 septembre 1915, au nord de la ferme de Navarin, en Champagne. Né Suisse, il s'engage dans la légion Etrangère.


De la prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France au Panama, du Brésil à Pâques à New York, on ne sait lequel, de Cendras ou de la Jeanne, nous invite au(x) voyage(s)

Je vous invite à découvrir ce poète de l'aventure et du voyage




Blaise Cendrars mène d'abord une vie d'aventurier et de bourlingueur avant d'écrire et de publier ses premiers poèmes : Les Pâques en 1912 (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919), qu'il signe du pseudonyme de Blaise Cendrars, alors que malade, il se voulait renaissant à travers les braises et les cendres, tel le phénix, ou La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France en 1913.


Il participe dès le début à la guerre de 14-18 comme engagé volontaire : gravement blessé en 1915, il sera amputé du bras droit. Le 28 septembre 1915 (ou le 16 février 1916?), il est naturalisé français et reprend en 1917 l'écriture, mais lassé du milieu littéraire, il se tourne quelques années vers le cinéma, domaine qu'il abandonnera faute de succès. Il voyage alors au Brésil en 1924.





Il s'oriente dès lors vers le roman avec L'Or en 1925, où il retrace le dramatique destin de Johann August Suter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années vingt, un romancier de l'aventure que confirme Moravagine en 1926, avant qu'il ne devienne dans les années trente, grand reporter.



http://fr.wikisource.org/wiki/La_Prose_du_transsibérien_et_de_la_petite_Jehanne_de_France




En ce temps-là, j'étais en mon adolescence J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J'étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance J'étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon cœur tour à tour brûlait comme le temple d'Ephèse ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche. Et mes yeux éclairaient des voies anciennes. Et j'étais déjà si mauvais poète Que je ne savais pas aller jusqu'au bout.





Les Pâques à New York

Seigneur, c'est aujourd'hui le jour de votre Nom, J'ai lu dans un vieux livre la geste de votre Passion Et votre angoisse et vos efforts et vos bonnes paroles Qui pleurent dans un livre, doucement monotones. Un moine d'un vieux temps me parle de votre mort. Il traçait votre histoire avec des lettres d'or Dans un missel, posé sur ses genoux, Il travaillait pieusement en s'inspirant de Vous.
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Seigneur, je ferme les yeux et je claque des dents ... Je suis trop seul. J'ai froid. Je vous appelle ... Cent mille toupies tournoient devant mes yeux ... Non, cent mille femmes ... Non, cent mille violoncelles ... Je pense, Seigneur, à mes heures malheureuses ... Je pense, Seigneur, à mes heures en allées ... Je ne pense plus à Vous. Je ne pense plus à Vous.

http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Pâques_à_New_York




Découverte du Brésil 

En janvier 1924, il se rend au Brésil à l'invitation de Paulo Prado, homme d'affaires et mécène des poètes modernistes de São Paulo, parmi lesquels Oswald de Andrade et Mario de Andrade. Dans un pays où la nature aussi bien que la population s'accordent à ses aspirations profondes, il découvre son « Utopialand » qu'il célébrera souvent dans ses livres. Il y retournera par deux fois, de janvier à juin 1926 et d'août 1927 à janvier 1928. Il s'y lie notamment avec les poètes Manuel Bandeira et Carlos Drummond de Andrade, ainsi qu'avec les peintres Cicero Dias et surtout Tarsila do Amaral, qu'il nomme « la plus belle Pauliste du monde ».

En 1924, il publie Kodak (Documentaire). Il faudra attendre les années 1970 pour découvrir que Cendrars avait composé ces poèmes par collage en découpant et réaménageant des fragments du Mystérieux docteur Cornélius, un roman populaire de Gustave Le Rouge. Il voulait ainsi montrer à son ami qu'il était lui aussi un poète. La même année, paraît Feuilles de route, son dernier recueil de poèmes, illustré par Tarsila do Amaral.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Blaise_Cendrars

http://www.legionetrangere.fr/index.php/79-infos-fsale/335-memoire-les-suisses-dans-la-legion-etrangere-en-1914-1918

http://champagne1418.pagesperso-orange.fr/association/Associ/Bulletin_asmac_legion.htm

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