05 mars 2014

Mais où est le bon temps de la guerre froide?

Mais où est le bon temps de la Révolution d'Octobre et de la guerre froide?


C'est vrai qu'en suivant les informations venues de l'Est on en regretterait presque la Guerre Froide.


Une république socialiste soviétique (abrégées en RSS ; en russe : союзные республики, soïouznye respoubliki, littéralement « république [socialiste] des conseils » étaient des unités administratives de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) qui exista de 1922 à 1991. Au nombre de quinze, ces républiques étaient généralement basées sur des critères ethniques et directement subordonnées au gouvernement de la fédération.
Et alors elles ne contestaient pas ou on ne le savait pas… 


J'ai ressorti pour les cartophiles, quelques cartes postales illustrant cette période où les positions étaient claires, les blocs séparés par un mur ou un rideau de fer et où l'autorité du chef était incontestée. 


Et puis quelques événements sur l'histoire de la Révolution de 1905 à 1917

Gloire de la Patrie Octobre

Tout avait commencé au début du 20e siècle même si les Décabristes avaient montré une hostilité au régime autocratique du Tsar Nicolas Ier en 1825.

L'abolition du servage ne résout pas les problèmes et la grogne est toujours présente.

La Police secrète fait régner l'ordre et la Russie vit dans un état d'urgence permanent. 
Perquisitions, arrestations sommaires, emprisonnements sans jugement. Le pays vivait dans un quasi état de siège. 

Il fallait raffermir la foi et les mœurs, et élever les enfants dans le bien et ramener l'ordre et la justice dans les institutions.






Lénine




Les mécontents multipliaient les actions : attentats pour les socialistes révolutionnaires, manifestations dans les rues de Saint-Pétersbourg après la fermeture des universités. Ces manifestations quotidiennes étaient durement réprimées par la police et les cosaques.






Dans un contexte de crise mondiale, les faillites industrielles s'étaient faites de plus en plus nombreuses, tout comme les famines dans les campagnes à cause des mauvaises récoltes. Entre 1900 et 1904, on compta 670 révoltes paysannes8. De plus, les ouvriers, au chômage en ville, n'avaient même plus l'espoir de trouver refuge à la campagne, frappée elle aussi par la crise.









La fête
Le tsar n'avait pas su se concilier les classes moyennes. Il avait rejeté les demandes qu'il considérait comme « inadmissibles » de l'Assemblée desZemstva de novembre 1904. Elles concernaient les libertés fondamentales, l'égalité des droits pour tous et la liberté totale de pensée


1er Mai

gloire à la grande révolution d'Octobre 


La grève fut l'apogée du mouvement. Elle fut conduite par le POSDR et le Sovietdes ouvriers de Saint-Pétersbourg. Elle débuta dans les universités. Le gouvernement avait accordé le droit de réunion aux étudiants en septembre 1905. Les universités proclamèrent alors leur autonomie et organisèrent des réunions où toutes les classes sociales se croisèrent et confrontèrent leurs revendications. Les bourgeois demandaient les libertés constitutionnelles et politiques ; les ouvriers avaient des revendications sociales : journées de huit heures et augmentations de salaires. Les paysans continuaient à occuper les grands domaines.
Gloire à la Maison d'Octobre


En octobre 1917, Lénine et Trotski considèrent que le moment est venu d’en finir avec la situation de double pouvoir (gouvernement provisoire et soviet des députés ouvriers et des délégués des soldats de Petrograd). Lénine bénéficie pour appuyer ses volontés de l’afflux d'un grand nombre de nouveaux adhérents au Parti bolchevique, impatients d'en découdre, et peu soucieux des débats théoriques du sommet ou de la nécessité de respecter « l'étape bourgeoise » prévue par le schéma marxiste. Les débats au sein du comité central du Parti bolchevique afin que celui-ci organise une insurrection armée et prenne le pouvoir sont cependant vifs.



L'insurrection éclate dans la nuit du 24 au 25 octobre. Le Comité militaire révolutionnaire dirigé par Trotsky et composé d’ouvriers armés, de soldats et de marins, la dirige depuis l'Institut Smolny, quartier général de Lénine et desbolcheviks. Ses objectifs sont l'occupation des points stratégiques de la ville, ponts, gares, poste centrale, central téléphonique et télégraphique, et en dernier lieu le Palais d'Hiver, siège du gouvernement provisoire.

Les évènements se déroulent presque sans effusion de sang. Le Central télégraphique est occupé vers 2 h du matin, suivi de l'Hôtel des Postes et de l'Hôtel militaire. Le Central téléphonique est occupé par Felix Dzerjinski vers 7 h. Le gouvernement a ordonné de lever les ponts sur la Neva pour couper le centre-ville des quartiers ouvriers : peine perdue, ils sont occupés sans un tir par les gardes rouges, et rabaissés. Dans la matinée du 25, Kerensky quitte Petrograd pour chercher des renforts, tandis qu'à 10 h, une proclamation de Lénine annonce la déposition du gouvernement provisoire.




Le Palais d'Hiver, siège du gouvernement, défendu par un millier de soldats (dont un bataillon féminin), cède dans la nuit du 25 au 26 après un « assaut » confus (en fait une infiltration progressive, tandis que de nombreux défenseurs se sont progressivement retirés) pendant lequel soldats et gardes rouges tirent en l'air, on dénombra six morts.

Quant au croiseur Aurore, conservé ultérieurement comme une relique de cette nuit décisive, il n'a tiré qu'un seul coup de canon contre le Palais - à blanc.



Le temps des cosmonautes


GLOIRE et lauriers








Entre 1957 et 1975, l'URSS et les uSA se livre à une course à l'espace.
Cette lutte pacifique a concerné d'abord l'envoi des premiers satellites artificiels, puis les premiers vols humains dans l'espace, l'envoi de sondes spatiales pour explorer les planètes les plus proches et a culminé avec l'envoi d'astronautes sur la Lune.




12 avril 1961 le premier homme dans l'espace Youri Gagarine









Youri Gagarine
Valeri F. Bykovsky,




La course à l'espace est une des manifestations de la Guerre froide à laquelle se sont livrées les deux superpuissances à compter de la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui s'était d'abord traduit par une course aux armements avec la mise au point des premières bombes atomiques, des bombardiers à très long rayon d'action puis des missiles porteurs d'armes nucléaires. 



La course à l'espace démarre lorsque les Soviétiques réussissent à lancer le premier satellite artificiel Spoutnik 1 le 4 octobre 1957 remettant ainsi en cause la suprématie technologique des États-Unis. Le retentissement planétaire de cette première spatiale entraine une réaction très rapide des États-Unis qui investissent massivement pour rattraper leur retard dans le domaine de l'astronautique.
German TITOV














La réussite des missions spatiales devient un enjeu important dans la rivalité culturelle, technologique et idéologique entre les deux pays. Les premières spatiales se succèdent, d'abord surtout du fait des Soviétiques puis au fur et à mesure que les investissements effectués produisent leurs effets, des Américains. Les succès sont exploités de manière plus ou moins explicite pour montrer la supériorité d'un système politique sur l'autre.
Valentina Tereshkhova première femme dans l'espace 





Comme disait un copain polonais en parlant des Pays frères : "On choisit ses amis on choisit pas ses frères"

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