06 novembre 2013

A Toulon, le porte-avions est en rade.

A Toulon, le porte-avions est en rade.



La fuite de vapeur radioactive détectée sur l’une des deux chaufferies nucléaires du Charles-de-Gaulle, à la mi-octobre et alors que le bateau se trouvait en mer, était « sans danger pour les marins »… mais n'est pas sans conséquence pour la Marine.

La Royale vient en effet de nous confirmer "l’indisponibilité" du navire jusqu’à « la mi-novembre », « le temps de prendre les mesures correctrices qui s’imposent » sur le réacteur.



DCNS et Areva sur le pont

De son côté, l’entreprise DCNS, spécialiste du naval de défense, assure que ses équipes et celles d’Areva, dépêchées dans le Var pour l’occasion, « interviennent actuellement sur le porte-avions ». Il s’agit pour eux, entre autres, de changer une pompe sur la chaufferie défaillante.



« Tout est mis en œuvre pour que le Charles-de-Gaulle puisse faire son déploiement prévu en fin d’année 2013 », explique cependant DCNS. Et la Marine nationale de certifier que « ça ne remet nullement en cause le programme d’activité du bateau » à propulsion nucléaire.

Rappelons que le porte-avions Charles-de-Gaulle sort d’une période d’entretien intermédiaire de six mois. Il avait appareillé de Toulon à la mi-octobre pour un entraînement. Ce, notamment, en vue de qualifier les jeunes pilotes de chasse.



Une « petite avarie », circonscrite à l’espace de confinement du réacteur, s’était alors produite sur le navire amiral de la flotte française. D'après la Marine nationale, l’équipage n’avait pas été exposé à une éventuelle contamination radioactive.

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