07 décembre 2012

LISA Fourgon électrique Mildé

LISA Fourgon électrique Mildé

Merci à Jean-Michel Jehan

Une quinzaine de véhicules postaux électriques achemine quotidiennement du courrier dans Paris. Ces voitures de marque Mildé relient ainsi différents établissements postaux de la capitale. Les moteurs de ces fourgons, dont l’autonomie est de 50 km, donnent toute satisfaction à la poste : ils sont utilisés tous les jours de 5 h du matin à 22 h – avec 650 kgs de courrier à bord – sans qu’aucun incident ne soit jamais signalé. Au point qu’il est déjà envisagé d’exploiter ces véhicules plusieurs années durant. Avec une restriction quand même : la poste, pour des raisons de sécurité, impose une vitesse n’excédant pas 20 km/h… En cette année 1904, les services rendus par ces véhicules postaux entièrement électriques – équipés de moteurs de type différentiel à 2 induits indépendants – font école. Les grands magasins parisiens se dotent ainsi également d’une flotte de fourgons du même type pour livrer leurs clients. Mais à partir de 1907, les véhicules à essence prendront le dessus. Un siècle plus tard, l’électrique est – sinon dans tous les moteurs – dans toutes les têtes. Et aussi sous le capot de nombreuses voitures postales.

En hommage à ces fourgons électriques construits par la Société des automobiles Mildé (installée à l’époque dans le 17ème arrondissement de Paris et, dans la toute proche banlieue, à Levallois-Perret), l’Adresse Musée de La Poste mettra en vente dans quelques jours une nouvelle vignette libre service d’affranchissement (LISA). Elles est illustrée d’un postier installé au volant d’un de ces véhicules marqués « Postes et Télégraphes ». (RP)


sources : La Poste

http://ladresseip.wordpress.com/2012/10/02/transports-postaux-lexistence-de-lelectrique-precede-lessence/
La Société des Automobiles Mildé & Cie fut fondée en 1897 par Charles Mildé. Son premier véhicule fut une voiture électrique qui était une calèche animée par un moteur de 3 HP, d'un poids de 1250 kg et qui atteignait une vitesse maximale de 12 km/h. La firme sortit un autre modèle l'année suivante qui atteignait 15 km/h mais avec un poids supplémentaire de 300 kg.
Le gros problème des voitures électriques était leur autonomie qui n'augmentait pratiquement pas, sauf si on ajoutait d'autres batteries mais le poids augmentait considérablement pour finalement gêner à son autonomie. C'était un cercle vicieux et c'est pour cela que la voiture à vapeur et ensuite à pétrole, ont rapidement dominé le monde de l'automobile.
Cette autonomie était généralement comprise entre 40 et 50 km sur des voies urbaines ou sur des parcours à distance relativement restreinte car les conditions climatiques, l'état de la chaussée, ou encore la dénivellation de la route, étaient autant de facteurs qui réduisaient encore le champ d'action, déjà limité, d'un véhicule électrique.

sources :

http://www.laberezina.com/anciennes_voitures/M-Z/milde.htm 


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