10 décembre 2011

BERRE AVIATION

BERRE AVIATION




L’aviation navale (AVIA) est l'actuelle appellation de l'aéronautique navale française ("l'Aéro"). Elle forme une des quatre grandes composantes de la marine française. Elle est issue de la fusion entre les forces de l'aviation embarquée et de l'aviation de patrouille maritime le 19 juin 1998.



L'agence postale fonctionne du 20 novembre 1939 au 1er avril 1943

Cette force maritime est placée sous le commandement d'un officier général de marine (ALAVIA) basé à Toulon qui est responsable de l'administration, de l'entraînement et de la mise en condition opérationnelle de ses éléments (commandement organique). L'aéronavale est née sur l'étang de Berre, il y a 100 ans.


Une période où la marine préférait les hydravions CAMS 55.10 de l'escadrille d'exploration 3E1. 

Dans le but d'étudier l'éventuel emploi des dirigeables et des aéroplanes par la Marine après que le 25 juillet 1909, Louis Blériot franchit la Manche et le 28 mars 1910, Henri Fabre est, sur l'étang de Berre, le premier à faire s'envoler un hydravion. 
Aussi, le ministre de la Marine de l'époque, le vice-amiral Auguste Boué de Lapeyrère constitue en avril 1910 une commission formée par le contre-amiral Jules-Louis-Marie Le Pord, l'ingénieur en chef du Génie maritime Martine Radiguer, le lieutenant de vaisseau Glorieux et les enseignes de vaisseau Pierre Cayla et Jean Conneau qui rend son rapport le 1er juillet 1910.



Au total, 24 pilotes sont formés pour l'aviation maritime jusqu'à fin 1914 et la Marine nationale française dispose en tout et pour tout de 14 pilotes et de 14 hydravions. Mais l'État-major général a besoin d'avoir en son sein un service spécialisé établi à Paris. C'est chose faite avec le décret du 10 juillet 1914 qui porte sur l'organisation du service de l'aéronautique maritime

LA BAN Berre puis Berre-Istres (réarmée en 1944, mise en gardiennage en 1962 et dissoute en 1972)

sources / 



09 décembre 2011

Établissement d'aéronautique navale de Dugny-Le Bourget

Établissement d'aéronautique navale de Dugny-Le Bourget



L'EAN de Dugny-Le Bourget était chargé du soutien logistique et matériel des aéronefs de la Marine en Ile de France. Il servait également de centre d'archives et de transfert du patrimoine aéronautique de la Marine, destiné au musée de l'air et de l'espace. Il réalisait également des prestations au profit du District de Transit Aérien en région Parisienne (DITAP 10.560) et de la division aéroterrestre des douanes (DAT).


L'EAN de Dugny-Le Bourget était implanté sur l'aérodrome du Bourget (628 ha), à cheval sur les communes de Dugny (93) et de Bonneuil-en-France (95).


TAD Hexagonal DUGNY-LE-Bourget MARINE type 1


L'agence postale ouvre le 1er mai 1960 et ferme le 1er septembre 1969 (Sinais) 1er août 1969 (Couesnon)

TAD Hexagonal DUGNY-LE-Bourget MARINE type 2


Septembre 1914Ouverture d'un Champ d'Aviation sur une prairie située sur les communes du Bourget et de Dugny, à la demande du Général Galliéni, gouverneur militaire de Paris.
1927Atterrissage de Charles Lindbergh après un vol sans escale de 33h27, en provenance de New-York
1951Premier salon de l'aéronautique du Bourget
1954Début des travaux de construction de la base
1955Création de la Base d’Aéronautique navale Dugny-Le Bourget et arrivée de l'Escadrille 31S en provenance de Orly
1959Arrivée de l'Escadrille 11S, en provenance de la BAN Les Mureaux
1964Dissolution de l'Escadrille 31S
1973Création de l'état-major ALPATMAR (aviation de patrouille maritime), dissolu en 1998
1979Création de la brigade de surveillance aéroterrestre des douanes
1998La BAN Dugny-Le Bourget prend le statut d'EAN, après la dissolution de l'Escadrille 11S en 1997

L'agence postale de DUGNY MARINE le 01/06/1996 et ferme le 28/02/2009

Flamme lignes ondulées Poste civile  93 LE BOURGET SEINE SAINT DENIS



La base de Dugny Le Bourget est fermée depuis le 30 juin 2011

Dugny Marine enveloppe commémorative de l'ouverture de l'agence postale

Le 30 juin 2011, le capitaine de frégate Baron a présidé la cérémonie de clôture del’Établissement d’aéronautique navale de Dugny-Le Bourget.

TAD manuel commémoratif  4 juin 2005

Au cours de cette cérémonie, la plaque de l’établissement a été descendue pour marquer symboliquement la fermeture de cet établissement. Le fanion a également été remis au capitaine de frégate Baron par le capitaine de frégate Philippe Favier, dernier commandant de l’Etablissement.

TAD DUGNY MARINE AP Seine Saint Denis




La fermeture de l’Établissement d’aéronautique navale de Dugny-Le Bourget s’inscrit dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire 2009/2014, elle-même découlant à la fois du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et de la révision générale de politiques publiques (RGPP).




sources :

http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/patrimoine/histoire/la-marine-d-hier/bases-de-l-aeronautique-navale/ean-dugny-le-bourget

http://www.crash-aerien.aero/forum/liste-des-bases-aeriennes-devant-fermer-t8152-15.html

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec



Bonjour à tous,
Du temps ou les bâtiments de guerre  avaient des coques rivetées, des quartiers maîtres dessalés régnaient sur la basse ville de Toulon (Chicago). Ils ne manquaient jamais de prendre sous leur aile protectrice et intéressée des jeunes filles auxquelles les croisières en extrême orient apportaient le piment qui manque généralement à  la vie de province. A ce travers s’ajoutait la passion du jeu. Cela leur permettait de constituer un petit pécule avant même qu’ils ne soient « maître chargé* ».
J’ajoute un petit conseil sur l’évacuation de l’eau a bord des cuirassés de la série « Bretagne », « Provence », « Lorraine ».

A la semaine prochaine
Donec
*le maître chargé est responsable de l’armement de son service. En cette époque lointaine, il se constituait souvent et suivant sa spécialité un stock de pièces détachées « au cas ou ».

08 décembre 2011

Amiral MOUCHEZ Hydrographe de la Marine Océan Indien île Saint-Paul passage de Vénus Dives

Amiral MOUCHEZ Hydrographe de la Marine


Amédée Ernest Barthélémy Mouchez naît à Madrid le 24 août 1821. Sa famille originaire de Chatou quitte Paris pour installer en Espagne des affaires commerciales. Amédée revient en France pour suivre ses études et entre à l'Ecole Navale en 1837

De 1839 à 1854 Mouchez entreprend de nombreuses campagnes en Amérique du Sud (Corvette la Fortune) aux Antilles (Corvette l’Églantine) en Extrême-Orient (Corvette la Favorite), de nouveau aux Antilles (brick le Cassard) et Terre-Neuve (brick le Méléagre)

De 1850 à 1854, il fait le tour du monde sur la corvette la Capricieuse

Il va alors lever pendant 10 ans les côtes du Brésil à partir du Bisson, du D'Entrecasteaux et du Lamotte Picquet pour en dresser les cartes hydrographiques.
Il suit régulièrement la marche de son chronomètre afin de préciser les longitudes.

La ville de Rio de Janeiro a fait élever une statue en son honneur.

Il va ensuite lever les côtes d'Algérie de 1867 à 1873 sauf pendant la guerre de 70 où il assure la défense de la ville du Havre.



En 1874, il est désigné pour diriger une mission pour observer le passage de Vénus devant le soleil.  Ce phénomène qui ne se produit qu'une fois par siècle l'amène sur l'île Saint-Paul.


Enveloppe TAAF Saint-Paul Amsterdam 8 juin 2004 Passage de Vénus à Saint-Paul

Un paquebot emmène son équipe à la Réunion où ils embarquent sur l'aviso de transport La Dives.


Fichier:StPaul Map.png

La mise à terre du matériel est délicate et le montage des appareil pénible. Pendant les six jours qui précédent la passage, il pleut sans arrêt... 

FDC Timbre TAAF Amiral Mouchez 1-1-1987
Déjà les plus optimistes voient leurs derniers espoirs s’évanouir quand au matin du 9 décembre le ciel s'éclaircit; Durant la durée du passage, le solei reste visible. Les observations peuvent être faites dans de bonnes conditions.

Carte marine de Saint-Paul Photo JM Bergougniou

le prochain transit de Vénus aura lieu le 6 JUIN 2012... à vos lunettes

Escale à Saint-Paul mission 08-3  TAD 22-11-2008

Pourquoi un observatoire de la marine à Paris, au parc Montsouris ?
La réponse est contenue dans cette histoire, jusqu'alors oubliée, que Guy Boistel a patiemment reconstituée à partir des nombreuses archives du Bureau des longitudes, notamment.
Entrée du cratère de Saint-Paul  
Photo JM Bergougniou
 Fondé par la Convention en 1795, ce service est chargé de développer l'astronomie et ses applications à la navigation.
C'est avec la naissance du parc sud de la Ville de Paris que le contre-amiral Ernest Mouchez, revenu victorieux d'une mission de photographie du passage de Vénus devant le Soleil fait approuver l'ouverture d'un observatoire dévolu à la marine en 1875, qu'il dirigera le reste de sa vie. Ouvert aux militaires comme aux civils, sa principale vocation est d'enseigner la pratique des observations astronomiques aux explorateurs et voyageurs pour la détermination des coordonnées géographiques : observations, calculs nautiques, manipulation des instruments, composition et usage des éphémérides.
Le rapport officiel de la mission est lu le 25 octobre 1875. Il lève les cartes de Tunisie et est nommé directeur de l'observatoire de Paris



Il meurt à Wissous le 25 juin 1892

Montsouris un Observatoire atypique

écoutez en cliquant sur le lien ci-dessous :

 http://www.franceculture.fr/emission-la-marche-des-sciences-montsouris-un-observatoire-atypique-2011-02-17.html

sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Transit_de_V%C3%A9nus


Le passage de Vénus devant le disque solaire est toujours un événement exceptionnel pour les astronomes. Le phénomène est rare puisqu'il se répète quatre fois tous les 243 ans dont deux fois à huit ans d'intervalle ( passages en 1761-1769, 1874-1892, 2004-2012...). Le passage de 1874 donna lieu à une importante effervescence dans les milieux scientifiques et de nombreux sites d'observation de par le monde furent choisis par les grandes nations. Parmi ceux-ci Kerguelen en fut un très fréquenté ; en effet pas moins de trois missions y séjournèrent durant l'été austral 1874-1875: la mission anglaise du Volage s'installa en baie de l'Observatoire, la mission américaine du Swatara choisit la pointe Molloy et enfin, la mission allemande de la Gazelle séjourna à l'anse Betsy.

La France envoya quatre missions pour l'observation du phénomène : une à Pékin dirigée par le lieutenant de vaisseau Fleuriais, une à Yokohama dirigée par M. Janssen, un autre à l'île Campbell confiée à l'ingénieur hydrographe Bouquet de la Grue et enfin la dernière à l'île Saint-Paul sous la direction du capitaine de vaisseau Mouchez, astronome, hydrographe et membre du bureau des longitudes.


Si à Saint-Paul, comme d'ailleurs à l'île Campbell, les chances de bénéficier d'un temps dégagé étaient très limitées, en revanche, la position exceptionnelle de l'île donnait une grande valeur aux observations.

La préparation de ces missions débuta dès 1871. Mouchez obtint du matériel moderne et performant et s'entoura d'une équipe scientifique et technique très compétente. Tous s'entraînèrent plusieurs mois sur les matériels mis à la disposition de la mission et en particulier sur deux équatoriaux et deux lunettes, l'une méridienne et l'autre photographique.

Fin juillet 1874, la mission est prête et quitte Paris pour Saint-Denis de la Réunion où elle arrive le 30 août. Les hommes ainsi que le matériel sont embarqués alors sur la Dives, un aviso transport mixte de l'État commandé par le capitaine de corvette Duperre. Le 9 septembre, le navire quitte Saint-Denis pour Port-Louis à Maurice où Mouchez souhaite opérer le conditionnement de ses matériels en vue de leur débarquement à Saint-Paul. II estime -à juste titre- que ce port est mieux abrité que celui de Saint-Denis pour effectuer ces opérations. Quelques jours plus tard, la Dives appareille pour Saint-Paul malgré l'avis des autorités et des pêcheurs locaux qui conseillaient d'attendre encore un mois afin d'éviter la période de mauvais temps qui pourrait compromettre le débarquement à Saint-Paul. Mais Mouchez, qui a autorité sur la " Dives ", passe outre, ne voulant pas modifier le programme qu'il s'est fixé.
Photographies de l’expédition pour l’observation du Passage de Vénus à l’Ile Saint Paul en 1874


Le 22 septembre, à l'approche de Saint-Paul, le navire essuie une première grosse dépression et doit mettre à la cape. En fin d'après-midi, le temps s'améliore et le navire peut venir au mouillage devant le cratère. Tous sont frappés par l'aspect très particulier de l'île et surtout par la masse imposante de l'épave de la frégate anglaise Megaera qui barre la passe. Ce transport de troupe s'échoua volontairement le 16 juin 1871 à la suite d'une importante voie d'eau.


Après une nuit passée dans l'anxiété, car la Dives fatigue beaucoup sur son ancre, des hommes ainsi qu'un peu de matériel sont mis à terre. Mais le 24 vers 10 h 00, le mauvais temps se fait de nouveau sentir. La Dives tombe en travers, casse sa chaîne et part en dérive. Pendant trois jours consécutifs, ils vont subir une terrible dépression cyclonique ; " la plus forte tempête que j'ai jamais essuyée " dira plus tard Mouchez.


La Dives, mauvais voilier, mais aussi mauvais vapeur, est incapable de remonter au vent dans cette mer démontée. La machine est trop faible pour étaler les coups de vent. Le navire perd une troisième ancre, mais réussit à prendre la cape dans une mer secouée par l'ouragan. Le commandant Duperre est inquiet pour l'état de son navire et de sa machine, mais doit obéir aux ordres de Mouchez, tout entier fixé sur sa mission et sa réussite. Le 28 le temps s'améliore, mais ne permet pas d'envisager un débarquement. Le 30, de nouveau la tempête se déchaîne :la drosse du gouvernail casse, et des lames envahissent le faux pont et les chambres, noyant les animaux prévus pour l'approvisionnement de la mission.


Aviso ravitailleur La Dives

Le commandant Duperre est fortement contusionné par une chute.

Enfin, le 1er octobre 1874, une nette amélioration intervient après huit jours pratiquement ininterrompus de tempête. Le navire peut revenir au mouillage devant le cratère. L'épave de la Megaera a disparu, poussée dans le cratère. Le déchargement de la Dives commence aussitôt. Il va durer trois jours, car il y a deux cents caisses à mettre à terre. II est encore interrompu par un coup de vent qui oblige la Dives à dérader pendant plusieurs heures après avoir perdu sa dernière ancre.

Photographies de l’expédition
pour l’observation du
Passage de Vénus à l’Ile Saint Paul en 1874,

Alors que la Dives aurait du rester au mouillage pendant la durée de la mission, Mouchez et Duperre s'accordèrent à penser que c'était trop risqué pour un navire dans un tel état. C'est ainsi que, dès le 5 octobre, Duperre fait route sur la Réunion pour réparer les avaries.

La mission s'installe à terre dans des conditions météorologiques très difficiles. Les toitures des baraquements sont souvent emportées par le vent et la pluie quasi quotidienne compromet le succès de la mission. Cependant, le 9 décembre, après quelques minutes d'angoisse, une éclaircie se fait, fort opportunément, et le passage de la planète devant le disque solaire peut être observé dans de bonnes conditions. La Dives, revenue la veille de la Réunion, est mouillée à 400 mètres de l'observatoire. Son commandant est heureux du succès de l'observation, tout comme Mouchez. Les risques pris par ses hommes n'ont pas été vains et le navire s'en est bien sorti. En signe de satisfaction, il fait hisser des pavillons tricolores aux mats de la Dives et tirer cinq coups de canon.


Le capitaine de vaisseau Mouchez prolonge le séjour de la mission d'un mois afin de déterminer la longitude exacte de l'observatoire nécessaire pour la publication des résultats de la mission. Le 4 janvier 1875, après avoir construit une pyramide commé­morative et scellé une pierre gravée mentionnant le séjour de la mission, l'ensemble du personnel et du matériel est embarqué à bord de la Dives qui quitte Saint-Paul pour l'île Amsterdam où le navire fait escale du 5 au 7 janvier 1875 avant de regagner Saint-Denis de la Réunion.


La Dives était un aviso transport mixte à trois mats de 1 600 tonnes lancé en 1870. Le navire possédait un moteur de 600 chevaux et était armé de six canons. Affecté à l'escadre de l'océan Indien, il était basé à Saint-Denis de la Réunion. Le bâtiment fut retiré du service actif le 5 janvier 1890.


Seul un autre navire à porté le nom de Dives. Il s'agit d'un bâtiment de débarquement de chars de 1 800 tonnes lancé en 1960. D'une puissance de 2 000 chevaux, il était armé de deux canons de 40 mm et de quatre canons de 20 mm. II fut retiré du service le 21 avril 1986.

Sources :
Pierre COUESNON
de l'Académie Européenne de Philatélie
https://www.obspm.fr/acquisitions-patrimoniales-2014.html 

Le Ministre des Colonies à la côte d'Afrique Cartophilie africaine Mer et Outremer Milliès-Lacroix 1908

Le Ministre des Colonies à la côte d'Afrique (2) 1908


Nous évoquons le voyage du Ministre des Colonies Milliès-Lacroix à la côte d'Afrique. 

Belle époque où les ministres voyageaient  à leurs frais (et oui ça a existé) même s'ils ont emprunté le temps d'une croisière le CHASSELOUP-LAUBAT croiseur protégé à partir de Dakar.


Rappelons que nous sommes en 1908. Il n'y a pas de route littorale de Dakar à Lagos, pas d'avions, pas d'aéroports, pas de télévisions et peu de radios. C'est la carte postale qui va servir à faire connaître les pays visités et le voyage du ministre qui sera repris a posteriori par la presse.
Le ministre embarque à Lisbonne et gagne Dakar (Messageries Maritimes). 


C'est de là qu'il embarque pour faire sa tournée : la Guinée et Conakry, la Côte d'Ivoire qui ne connait pas encore Abidjan, le Dahomey et Porto-Novo.


Milliès-Lacroix, du 18 avril au 22 mai, ne visitera pas le Soudan, se limitant à une approche surtout côtière, qui le mènera de Dakar à Cotonou, découvrant successivement "le Sénégal, la Guinée, la Côte d'ivoire, et enfin le Dahomey (actuel Bénin).



 «Je vais là-bas pour voir et pour savoir, je n'y vais pas pour chercher des sensations ou des hommages, mais des impressions utiles et une documentation profitable; aussi ai-je donné l'ordre de réduire au minimum les réceptions officielles, de supprimer les fêtes et les présentations inutiles. » (propos repris par le Bulletin de la Quinzaine Coloniale du 10/04/1908).




Le Photographe Edmond Fortier 

Photographe professionnel installé à Dakar, Fortier a été actif une trentaine d’années et il a édité ses clichés en cartes postales sous la forme d’un collection générale de l’AOF Fortier Dakar. Ses clichés ont été utilisés par de nombreux écrivains, ou reporters, dont Sonolet, et par l’Agence économique de l’AOF, qui les a réédités pour l’exposition coloniale de 1931. 


Fortier a pris des centaines de clichés à travers toute l'Afrique occidentale et effectué de nombreux reportages, notamment le voyage du ministre des colonies Milliès-Lacroix, en 1906-1909, qui a fait l'objet d'une série spéciale de cartes postales, sous le titre "Voyage du ministre des Colonies à la côte d'Afrique".






Justin Napoléon Samuel Prosper, comte, puis 14e marquis de Chasseloup-Laubat est un homme politique français né à Alexandrie(Italie) le 29 mars 1805 et mort à Versailles le 29 mars 1873. Il fut ministre de la marine et des colonies du 24 novembre 1860 à 1869 puis ministre présidant le Conseil d'État du 17 juillet 1869 au 2 janvier 1870
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prosper_de_Chasseloup-Laubat



Le Chasseloup Laubat est un croiseur de 2ème classe de la Classe FRIANT
La classe Friant fut une classe de trois croiseurs protégés construite par la marine française entre 1891 et 1895.
Le Friant et ses sister-ships, le Bugeaud et le Chasseloup Laubat, furent mis en service au commencement de la dernière décennie du XIXe siècle.


















































FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton Du 11 au 20 février, la Marine nationale a participé à la première phase de l’...